Voici une compilation des pires techniques de torture ayant été utilisées au cours de l’Histoire. Attention, certaines descriptions sont particulièrement violentes.
1. L’ébouillantage
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Voici une méthode lente et particulièrement douloureuse. Suspendue au-dessus d’une grande cuve de liquide (huile, eau, cire et même quelques exemples avec du vin, ndlr) en ébullition, la victime était progressivement baissée jusqu’à ce qu’elle se brûle. Souvent, les victimes s’évanouissaient dû à la puissance de la douleur. Si ça n’était pas le cas, elles pouvaient alors sentir leur peau fondre, dans d’atroces souffrances.
On pourrait penser qu’un tel châtiment était réservé aux pires crimes comme les meurtres ou les viols, mais nombre de documents historiques réfutent cette théorie. Au Moyen-Âge, ceux qui expérimentaient cette exécution étaient notamment les faussaires de monnaie. En Grande-Bretagne, le Roi Henry VIII utilisait cette même technique pour exécuter les empoisonneurs.
Récemment, plusieurs rapports semblent indiquer que l’ébouillantage a été utilisé pour la dernière fois en 2002, en Ouzbékistan. Le gouvernement mené par Islam Karimov se serait servi de l’ébouillantage pour torturer et éliminer des terroristes présumés.
2. L’aigle ensanglanté
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Cette technique particulièrement brutale est à attribuer aux Vikings. Elle consiste à découper la peau du dos et enlever la chair jusqu’à ce que la colonne vertébrale et les côtes soient visibles. Ensuite, ces dernières étaient pliées à la main vers l’extérieur du corps pour faire penser à des ailes (d’où le nom d’aigle, ndlr). Si après tout ça la victime n’avait pas encore succombé, ses poumons étaient arrachés et on y versait dessus du sel, afin que la personne meure par suffocation.
« Bonne nouvelle » pour ceux qui auraient subi ce châtiment, la plupart du temps, la douleur et la perte de sang auraient probablement causé l’évanouissement bien avant l’étape cruciale du retrait des poumons. C’est en tout cas ce que racontent de nombreux écrits anciens de la littérature nordique.
3. L’empalement
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Rendu célèbre par le dirigeant roumain Vlad au 15ème siècle (on l’appelait d’ailleurs « Vlad l’Empaleur », ndlr), cette méthode d’exécution abominable avait pour but d’infliger des souffrances inhumaines et insupportables. Pour l’occasion, une pique aiguisée en tout point était introduite dans le vagin ou le rectum (selon le sexe, ndlr) de la victime et devait, in fine, ressortir par la bouche en traversant donc tout le corps. Si la violence de cette méthode peut laisser imaginer une mort rapide, en réalité les bourreaux faisaient exprès de faire durer l’avancée de la lame de façon à rendre l’épreuve particulièrement horrible.
Pour cela, ils graissaient plus ou moins la pique, et la rendait donc plus ou moins glissante. Ainsi, ils géraient la vitesse de l’exécution comme ils le souhaitaient. Plus tard, la méthode de l’empalement a notamment inspiré le Comte Dracula.
4. La bougie romaine
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Depuis toujours, le feu occupe une place importante dans le domaine de la torture, mais ce châtiment imaginé par l’Empereur Néron (notamment célèbre pour sa folie, ndlr) va sans doute au-delà de tout ce qu’il a pu exister auparavant, du moins en termes de cruauté. Lors de la bougie romaine, la victime était attachée à un pieu et enduite de produit inflammable de type résine d’arbre ou de plante. Elle était ensuite brûlée vive et lentement, exactement sur le même principe d’une bougie, d’où la référence.
Selon des ouvrages de l’époque, Néron aurait à plusieurs reprises fait exécuter des dizaines de victimes en les alignant de la sorte. La lumière des flammes lui servait notamment à éclairer les grands banquets qu’il organisait pendant ses fêtes privées.
5. Le découpage
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Enregistré pour la première fois en Angleterre au 13ème siècle, cette technique d’exécution fait vraiment froid dans le dos. Sa violence et sa barbarie s’expliquent notamment par le fait qu’elle était réservée aux auteurs de trahison envers le pays. Il fallait marquer le coup, et les esprits. Jusqu’au 18ème siècle, le découpage était régulièrement utilisé.
Dans les faits, cela consiste d’abord à être accroché à une planche de bois, et à se faire traîner jusqu’au lieu de l’exécution par un cheval grâce à une corde passée autour du cou. Les plus chanceux mourraient d’une entaille à la carotide avant même d’arriver à destination, et évitez des souffrances extrêmes. Pour les survivants, la prochaine étape était de se faire étrangler par un bourreau, qui faisait en sort de faire le plus mal possible, tout en s’assurant que la personne ne mourrait pas. Ensuite, la victime était étripée. Les estomacs, les intestins et bien d’autres organes étaient retirés du corps. Puis, les organes génitaux étaient mutilés et déchirés pendant de longues minutes. À ce stade-là, les rares survivants voyaient leurs organes être brûlés devant eux, avant d’être finalement décapités.
Une fois le décès prononcé, le corps était découpé en quatre morceaux. Ces derniers étaient envoyés faisaient le tour du pays comme élément dissuasif pour empêcher ceux qui en auraient l’envie, de trahir le royaume. La tête, elle, était empalée sur une pique et placée en haut de murs de la célèbre Tower of London.
6. La cage à rats
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Comme vu dans Game of Thrones, la torture réalisée par des rats est très ingénieuse et particulièrement efficace. Pour mener à bien cette méthode, la victime est d’abord allongée et attaché sur une table. Elle est ensuite dénudée. Une cage sans fond contenant des rats affamés est alors posée sur son abdomen. Puis, le bourreau approche une source de chaleur de la cage, un facteur qui a le pouvoir d’exciter les rongeurs jusqu’à les rendre fous. Désireux de s’échapper, les rats n’ont alors qu’une option : dévorer le ventre de la victime pour s’enfuir par son corps. Ainsi, ils déchirent la peau, la chair et les organes.
Le résultat, une douleur inimaginable due aux morsures puissantes, mais aussi la sensation horrible de sentir évoluer des animaux à l’intérieur du corps. D’autant plus que ces derniers sont souvent porteurs de microbes et de maladies. Selon plusieurs témoignages, la technique de la cage à rats aurait notamment été utilisée au Chili pendant la dictature du général Pinochet (1973-1990).
7. La rapidité du bambou
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Avec la possibilité de prendre 90 centimètres en 24 heures, le bambou est la plante qui grandit le plus rapidement au monde. Une caractéristique qui a donné des idées à certains esprits très tordus. Ainsi, une nouvelle technique de torture est née.
Cette dernière consiste à allonger une personne sur un filet, positionné à quelques centimètres seulement de plants de bambou en pleine croissance. La suite, on la connaît : la plante, d’une extrême rigidité, transperce lentement mais sûrement la peau. Petit à petit, la victime se vide de son sang et finit par mourir en sentant son corps être transpercé de toutes parts. Une souffrance lente et très douloureuse.
La torture par le bambou a vu le jour au 19ème siècle et a souvent été utilisée au Sri Lanka et en Thaïlande. Même si rien ne le prouve, plusieurs rumeurs font état de procédés comparables durant la Seconde Guerre mondiale.
8. Le dépeçage
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Sans doute l’une des plus vieilles pratiques recensées à l’heure actuelle puisque des traces montrent son existence depuis 911 avant J.C. Régulièrement utilisée comme punition pour les traîtres, cette torture est cependant devenue courante à l’époque Médiévale. Elle était également appliquée pour de rituels et de sacrifice humains chez les Aztèques.
Comme son nom l’indique, ce châtiment consiste à retirer la peau d’une personne alors qu’elle est encore en vie. Là encore, la technique est simple mais redoutablement efficace. Le but étant de garder la victime vivante le plus longtemps possible pour exacerber la souffrance. Dans les cas les plus extrêmes, certains « écorcheurs professionnels » parvenaient à maintenir la personne en vie pendant plusieurs jours. Elle finissait alors par succomber dans une agonie très lente.
9. Le scaphisme
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Voici sans aucun doute l’un des modes d’exécution les plus abjectes qui soient. Lors du scaphisme, la victime se trouve dans une barque, elle y est attachée par les mains et les pieds. Une fois cette étape effectuée, les bourreaux forçaient les victimes à ingérer une mixture à base de lait et de miel jusqu’à ce qu’elles vomissent, et que leurs intestins explosent. Ensuite, ils enduisaient la peau des victimes de ce même mélange. Au fur et à mesure, avec le soleil et l’embarcation qui flottait sur l’eau stagnante des marécages, les insectes sont attirés et viennent « grignoter » les condamnés. Les vomissements et les excréments de ces derniers accentuent leur présence. Les morsures et les piqures de guêpes sont un véritable supplice. Et contrairement aux autres méthodes de tortures, celle-ci peut durer plusieurs jours, voire plusieurs semaines.
Et preuve que la violence n’a pas attendu l’ère moderne, cette méthode extrêmement violente et sordide été utilisée dans la Perse Antique, une période qui a commencé en 500 avant J.C.