Rien ne va plus chez Twitter. Quelques jours seulement après le rachat du réseau social par l’homme d’affaires Elon Musk, plus de la moitié des emplois sont menacés.
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Un mail (voir photo ci-dessous) envoyé jeudi à tous les employés de la société de médias sociaux confirme les rumeurs de départs forcés qui circulent depuis que le patron de Tesla a acheté la plateforme. En 2013, Twitter employait un peu plus de 2 700 personnes. En 2021, l'entreprise était passée à plus de 7 500 employés à temps plein. Mais quelques jours après l'acquisition de l’entreprise par Elon Musk pour un montant de 44 milliards d’euros, l'homme le plus riche du monde a supprimé 50 % des effectifs de Twitter, soit environ 3 700 emplois. Les employés ont été informés vendredi s'ils avaient encore un emploi. D'ores et déjà, certains anciens employés ont intenté une action en justice contre la société, alléguant des violations des lois fédérales et étatiques qui régissent les licenciements collectifs.
Les responsables de Twitter, quant à eux, ont été invités à procéder à des évaluations des performances et à envoyer à l'équipe de direction dirigée par Elon Musk des listes d'employés à conserver. Mais les cadres eux-mêmes ressentent également la pression, certains ayant déclaré à nos confrères du New York Times qu'ils avaient dormi dans les bureaux de Twitter les vendredis et samedi soirs pour répondre aux attentes. Et pour ne rien arranger au climat ambiant, le personnel n'a pas été informé de la rémunération des heures supplémentaires, des congés compensatoires ou de la sécurité de l'emploi pour avoir travaillé bien plus que de raison.
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Un rythme de travail effréné
Selon CNBC, le personnel de Twitter a accumulé des heures de travail beaucoup plus longues que d'habitude depuis qu'Elon Musk en a pris le contrôle de la société. Cette situation survient alors que le personnel est confronté à la menace imminente de licenciements dans le cadre du remaniement prévu par le magnat de la technologie. Les responsables de Twitter ont demandé à certains membres du personnel de travailler 12 heures par jour, sept jours par semaine, ce qui équivaut à 84 heures par semaine, pour respecter les délais fixés par le nouveau propriétaire, citant des communications internes.