Focus aujourd'hui sur un projet de loi qui a provoqué un tollé sur les réseaux sociaux, avant d'être jugé irrecevable. Précisions.
Les députés examinent ce jeudi une proposition de loi qui entend interdire à l’avenir des pratiques pouvant causer des souffrances chez les animaux.
Mais avant même que l’hémicycle se penche sur le contenu de cette loi réclamée par beaucoup, la Fondation Brigitte Bardot avait fait remarquer sur Twitter que certains élus avaient profité de l’occasion pour déposer un amendement pour le moins controversé.
Celui-ci proposait notamment de s’attaquer aux… chats !
Le chat doit-il être classé parmi les... « espèces nuisibles » ?
Jeudi 8 oct. la condition animale en débat à l'@AssembleeNat (proposition de loi @edsassnat). Des députés tenteront de faire barrage, comme @fm_lambert, @DumasFrederique et @MartineWonner qui, en bons petits soldats de @WillySchraen, proposent de classer le chat "espèce nuisible" pic.twitter.com/D671zWoTkk
— Fondation Brigitte Bardot (@FBB_Officiel) October 7, 2020
« Le chat est un animal prédateur qui participe largement à la diminution significative de certaines espèces animales », pouvait-on lire ainsi dans le texte.
Ainsi, dans le but de protéger les « oiseaux » et autres « lézards » menacés par les félins, les députés favorables à cet amendement soutenaient l'idée qu'il fallait classer cet animal de compagnie dans la catégorie des… « nuisibles », afin de permettre aux préfets d’organiser des « battues administratives ».
Comme on pouvait s’en douter, leur proposition a immédiatement suscité la polémique sur Twitter, dans le sillage de la Fondation Brigitte Bardot qui y voyait notamment l’influence du président de la Fédération des chasseurs Willy Schraen, lequel s’était prononcé en faveur du « piégeage des chats », en mai dernier.
Finalement, cet amendement de la discorde a été jugé irrecevable, mettant ainsi fin à une polémique qui ne cessait d'enfler.