Un train à l'arrêt est reparti sans prévenir dans le Rhône, provoquant la colère de certains voyageurs qui en étaient sortis.
Voilà le genre d'affaire qui ne devrait pas redorer le blason de la SNCF.
Alors qu'il était à l'arrêt suite à une panne de signalisation, un TER (train express régional) est reparti sans prévenir, laissant à quai une partie de ses passagers qui étaient descendus des rames pour patienter.
La scène, rapportée par nos confrères d'Actu.Lyon, s'est déroulé ce mardi 2 août en gare de Tarare (Rhône) à une quarantaine de kilomètres de la capitale des Gaules.
Un train à l'arrêt repart sans prévenir, laissant des passagers à quai
Tout commence lorsque ce TER, en provenance de Roanne et en direction de Lyon-Perrache, est contraint de s'arrêter en gare de Tarare, en raison d'une panne de signalisation. Comme il est de coutume dans ce genre de situation, un message sonore est alors adressé aux passagers pour leur indiquer que le train doit marquer l'arrêt pour une durée d'au moins 20 minutes, le temps que l'incident soit réglé.
Les portes des rames s'ouvrent alors pour permettre aux voyageurs qui le souhaitent de s'aérer, de fumer une cigarette ou encore de se dégourdir les jambes. Mais selon plusieurs témoignages, seulement 5 minutes après s'être arrêté, le train est reparti sans prévenir les passagers qui étaient descendus, laissant ainsi ces derniers à quai.
Image d'illustration. Crédit photo : iStock
Une dizaine de voyageurs au total se retrouve donc bloqué. Un vent de panique s'empare alors de certains d'entre eux et notamment d'une voyageuse séparée de son petit frère resté dans le train, raconte Actu.fr.
« On nous avait annoncé qu'il y aurait un arrêt de vingt minutes. Même pas cinq minutes après, les portes se sont refermées. Il n'y a eu aucune annonce », confie une autre voyageuse dépitée, interrogée par le site internet.
Ce dernier précise par ailleurs qu'une fois la sidération passée, les passagers restés à quai ont interpellé un contrôleur pour lui demander des explications. Mais celui-ci leur a répondu que ce n'était « pas de (sa) faute » et en a profité pour contrôler les titres de transport de chacun.
Contactée, la SNCF a présenté ses « excuses sincères » tout en rappelant que personne ne s'était plaint, ni n'avait réclamé une éventuelle prise en charge, au guichet de la gare de Tarare.
« La durée de réparation de 20 minutes a été donnée à titre estimatif (...) Lorsqu’un train est arrêté en gare, les portes des rames ne sont pas verrouillées et les voyageurs peuvent librement descendre sur le quai. Il n’y a pas "d’autorisation" de descendre sur le quai, puisque le train est arrêté en gare, en sécurité », a-t-elle- par ailleurs précisé.