Une Australienne a été arrêtée après s’être livrée à un commerce macabre : celle-ci a tenté de vendre sur le marché noir des orteils humains régurgités par des… chiens.
Tous les moyens ne sont pas bons pour gagner de l’argent. Joanna Kathlyn Kinman, une Australienne de 48 ans, vient de l’apprendre à ses dépens.
Comme le rapporte The Guardian, la quadragénaire a comparu ce lundi 18 mars devant un tribunal de Melbourne. Les faits qui lui sont reprochés ? Cette dernière a essayé de vendre de orteils humains, qui avaient été régurgités par des… chiens.
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Cette histoire macabre s’est produite en février 2024. À l’époque, Joanna Kathlyn Kinman travaillait comme garde forestière dans un refuge animalier de l’État de Victoria, dans le sud-est du pays.
Au moment des faits, l’Australienne venait de recueillir deux chiens d’un homme décédé. Peu de temps après, les canidés ont régurgité des restes humains, après avoir mangé plusieurs parties du corps du défunt.
Dénoncée par une source anonyme
Selon la procureure de police, Joanna Kathlyn Kinman a ramené les deux membres chez elle, où elle les a placés dans un bocal contenant du formol, une substance chimique utilisée comme antiseptique.
Une fois cette étape terminée, la garde forestière a téléphoné à sa fille. Au cours de la conversation, elle a lui a fait part de son intention de vendre les orteils sur le marché noir. Elle espérait amasser la somme de 400 dollars grâce à cette vente macabre.
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Mais son plan ne n’est pas passé comme prévu. En effet, l’agente a été dénoncée par une source inconnue. Résultat : la police s’est rendue à son domicile.
Face à cette situation, Joanna Kathlyn Kinman n’a pas eu d’autre choix que de montrer ses trouvailles aux forces de l’ordre :
« Je les ai récupérés parce que je connais quelqu’un qui collectionne des choses bizarres… Je me suis dit : cool, c’est un orteil », a-t-elle expliqué aux policiers.
Un business douteux
Une enquête a permis de mettre en lumière son étrange business. La femme de 48 ans était en réalité membre d’un groupe Facebook appelé « Bone Buddies Australia », spécialisé dans la vente de « spécimens en ligne », détaille Le Parisien.
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En fouillant le domicile de l’accusée, les policiers sont également tombés sur une « griffe d’alligator, un crâne d’oiseau, un pied de cochon d’Inde et les dents de ses enfants ».
À noter que Joanna Kathlyn Kinman avait déjà vendu les restes d’un chaton et d’un chiot mort-nés.
Poursuivie pour « conduite délictueuse impliquant des restes humains », l’employée du refuge a écopé de travaux d’intérêt général.
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« Elle regrette sincèrement, pas seulement pour elle-même, mais pour la famille du défunt », a déclaré son avocat.