Une pétition réclamant le retour chez son propriétaire d’un coq déplacé sur décision de justice, car considéré comme trop bruyant, connaît un certain succès sur la toile.
C’est une histoire rocambolesque qui a de quoi faire sourire, elle est pourtant très sérieuse!
Coco, un jeune coq que ses voisins considèrent comme beaucoup trop bruyant, a dû être déplacé de son poulailler par son propriétaire, suite à une décision de justice tombée comme un couperet en mai dernier.
Rappel des faits : dès 2017, Nicolas Boucher, l’heureux propriétaire du gallinacé, voit débarquer sur sa propriété de Margny-lès-Compiègne (Oise) la gendarmerie, qui vient constater par elle-même les éventuelles nuisances sonores provoquées par le chef de la basse-cour.
Cette visite intervient suite à de nombreuses plaintes du voisinage qui n’en peut plus des chants incessants auxquels se livrent l’animal. Voulant en avoir le cœur net, les gendarmes décident donc d’aller à la source du problème et demande à voir le coq de Nicolas.
Et manque de bol pour ce dernier, l’animal – sûrement encouragé par le drôle d’auditoire qui lui est offert - fait alors montre de tous ses talents en chantant près de 23 fois en… 26 minutes.
Dans la foulée, les voisins saisissent la justice en demandant le déplacement du coq et obtiennent gain de cause le 24 mai dernier, lorsque le tribunal d’instance de Compiègne ordonne à Nicolas d’exiler son coq, tout en le condamnant à verser 200 euros de dommages et intérêts aux riverains lésés.
Mais le propriétaire ne l’entend pas de cette oreille et compte bien faire appel de la décision. Et pour ça, il peut compter sur le soutien inattendu de dizaines de milliers d’internautes.
En effet, l’intéressé a lancé une pétition en ce sens réclamant le retour de Coco dans son poulailler. À l’heure où nous écrivons ces quelques lignes, celle-ci a d’ores et déjà récolté près de 85 000 signatures.
Suffisant pour faire annuler la décision de justice ? Rien n’est moins sûr…
Cette histoire n’est pas sans rappeler celle d’un autre coq, baptisé Maurice qui, lui-aussi, se retrouve au cœur d’un procès pour le moins insolite, en raison de ses vocalises matinales, qui ne plaisent pas à tout le monde.