À l’heure où l’on conseille à tout le monde de se serrer la ceinture, Bernadette, une retraitée de soixante-dix-sept ans, doit se contenter de vivre chaque mois avec 883 euros. Une maigre somme qui force la retraitée à redoubler d’efforts.
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Dans le cadre de son podcast Des vies françaises, France Inter s’attarde sur des figures du quotidien. Dans son dernier épisode en date, la station de radio a consacré son émission à Bernadette. Cette dernière vit très modestement avec une petite retraite de 883 euros par mois.
Dans sa petite résidence en HLM, au rez-de-chaussée, Bernadette est reconnaissante d’avoir un toit sur la tête. Malgré sa faible retraite, la retraitée s’efforce de payer toutes les factures chaque mois. Au risque de devoir sacrifier ses repas.
Depuis qu’elle a commencé à travailler, à quatorze ans à Reims, où elle vit toujours, Bernadette n’a eu de cesse de redoubler d’efforts pour subsister. Maman de onze enfants, la Rémoise a enchaîné les boulots alors qu’elle élevait seule ses enfants.
Mais difficile de vivre avec 642 euros de retraite. Dix-sept ans plus tard, la retraite de Bernadette a quelque peu augmenté pour atteindre les 883 euros, encore trop peu pour vivre correctement.
La stratégie de la débrouille adoptée par la retraitée
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« Je paye 270 euros de loyer, 204 euros d'électricité-gaz. J’ai ma mutuelle, mon assurance logement, mon assurance décès. Après avoir déduit tout cela, je vous assure qu’il ne reste plus grand chose pour vivre », confie Bernadette au micro de France Inter.
Quinze euros par jour, c’est ce qu’il reste à Bernadette pour manger. La retraitée adopte alors des stratégies pour pallier aux difficultés financières du quotidien : promotions en magasins, produits à date courte de consommation à bas prix, arpentage de brocante pour des vêtements et livres… Bernadette regorge d’astuces.
Tandis que l’hiver approche et que les citoyens sont sommés de faire des économies d’énergie qui passent par la consommation de chauffage, Bernadette se dit prête à affronter cette période de froid, parée de son pull.
