En mai dernier, environ 350 éléphants ont été retrouvés morts au Botswana dans des circonstances mystérieuses. Après quelques analyses, les scientifiques pensent qu’ils ont été contaminés par une toxine naturelle.
En l’espace de quelques semaines, plus de 350 éléphants sont décédés au Botswana. Ce pays d’Afrique australe possède la plus grande population d’éléphants au monde, soit environ 130 000, et les décès soudains de ces animaux ont rapidement alerté les scientifiques.
L’événement avait été rapporté par Elephants Without Borders, une organisation caritative de conservation de la faune. Pour tenter d'expliquer la cause inconnue de leur mort, les chercheurs ont prélevé des carcasses d’animaux et les ont envoyé dans des laboratoires de différents pays.
Crédit photo : National Park Rescue / AFP
Au départ, les scientifiques pensaient que les éléphants avaient été victimes d’un empoisonnement. Le braconnage avait quant à lui été mis à l’écart puisque les défenses des pachydermes étaient restées intactes.
« Nous avons reçu davantage de résultats de tests d’autres pays, dont les États-Unis, et pour le moment, les résultats montrent qu’il est assez improbable que la cause de la mort des éléphants puisse être un agent pathogène infectieux », explique Cyril Taolo, directeur du département de la faune et des parcs.
Une toxine naturelle aurait contaminé les éléphants
« Sur la base de certains des résultats préliminaires que nous avons reçus, nous examinons les toxines naturelles comme cause potentielle », reprend Cyril Taolo. En effet, il existe une forte probabilité que certaines bactéries présentes dans l’eau stagnante aient pu produire naturellement du poison, ce qui aurait contaminé les éléphants.
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Afin d’être certains de la cause du décès des éléphants, les tests dans les laboratoires continuent en Afrique du Sud, au Canada, au Zimbabwe et aux États-Unis.