Depuis ce dimanche 23 avril, l’humoriste Kev Adams est accusé d’avoir fait la promotion d’une arnaque aux NFT pour financer un film d’animation, selon Mediapart. De son côté, l’acteur a tenu à se défendre sur les réseaux sociaux.
Ce dimanche 23 avril, le réveil a du être particulièrement difficile pour Kev Adams. La raison ? Dans une enquête publiée le même jour, Mediapart révèle que l’humoriste de 31 ans a fait la promotion du financement du film d’animation Plush, via l’achat de NFT.
Le hic ? Ce projet serait en réalité une arnaque. Selon les informations du journal d’information, près de 770 investisseurs ayant acheté des NFT auraient perdu l’équivalent d'environ d'1,5 million d'euros entre mai et juin 2022. Toujours selon Mediapart, plus aucune communication n’est faite sur le film depuis plus d’un an.
Nounours et cryptomonnaies à Dubaï : le mauvais film de Kev Adams
— Mediapart (@Mediapart) April 23, 2023
Quelque 700 investisseurs ont perdu plus d’un million d’euros dans le projet de film d’animation « Plush », promu par la star #KevAdams. Mediapart révèle les points noirs de ce projet https://t.co/VSzgCvFeys pic.twitter.com/nhevqidQHq
Kev Adams prend la parole pour se défendre
Face à la polémique, Kev Adams a publié un communiqué de presse sur son compte Twitter, dans lequel il se défend. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que l’acteur est formel : il nie toute implication dans l’escroquerie.
«Les amis, je n’ai pas l’habitude de répondre aux polémiques. Mais là, vue l’ampleur, il me paraît important de mettre les choses au clair», a-t-il indiqué lundi soir dans son message.
Avant d’ajouter : «J’ai été contacté en 2021 au sujet d’un projet de long métrage d’animation participatif. L’idée était simple : je devais prêter ma voix à un dessin animé potentiel et en faire la promotion. Autrement dit : exercer mon métier».
Pour mettre les choses au clair. pic.twitter.com/x0YsWZqkp0
— Kev Adams (@kevadamsss) April 24, 2023
Selon ses dires, «le concept était nouveau, moderne et cool». Dans son tweet, il affirme également s’être assuré du sérieux du projet : «J’étais en confiance, entouré de professionnels». Comme il le précise, le comédien s’est rendu compte que le projet était «trop ambitieux et inadapté au marché des NFT et du cinéma».
«Je me suis moi-même engagé pour rien. Je précise que de mon côté il n’y a eu aucune rémunération. Le principe pour moi était d’être rémunéré uniquement si le film se faisait».
Enfin, l’interprète de Adam Fontella dans la série Soda affirme qu’il n’est pas «le cerveau d’une opération ou d’une arnaque quelconque».