Un témoin privilégié de la performance remarquée d'Aya Nakamura, en ouverture des Jeux, sort du silence.
C'est l'une des images fortes de la cérémonie d'ouverture des JO de Paris 2024 !
Aya Nakamura en robe dorée qui s'offre un improbable duo avec l'orchestre de la Garde républicaine, sur le pont des arts.
Cette prestation - qui avait été pré-enregistrée en amont de l'événement - a fait son petit effet en nous offrant notamment une séquence mémorable dans laquelle on peut voir un gendarme esquisser quelques pas de danse aux côtés de l'interprète de Pookie.
Un garde républicain se confie sans langue de bois, après son duo avec Aya Nakamura
Nos confrères du Parisien ont retrouvé ce mystérieux danseur, qui a accepté d'évoquer ce moment unique, sans langue de bois.
Il s'agit du capitaine Frédéric Foulquier, qui n'est autre que le chef de la musique de la Garde républicaine. Interrogé sur l'impact de ce duo qui a surpris beaucoup de monde, le gendarme a reconnu qu'il se doutait bien que cela ferait jaser, en raison du contraste entre, d'un côté, l'univers de la chanteuse et, de l'autre, celui des militaires.
« C'est la réunion de deux mondes, la langue française académique et de l'autre côté la langue parlée, la langue de rue (...) On pressentait que l'opinion ne resterait pas insensible à cette prestation. C'était un challenge encore plus excitant de faire taire les mauvaises langues et montrer qu'on peut se retrouver autour d'un art comme la musique » (Frédéric Foulquier)
Quant à la question de savoir si la Garde républicaine a été contrainte et forcée de collaborer avec Aya Nakamura, sa réponse est sans équivoque :
« J'ai appris notre participation à la cérémonie lors d'une réunion courant janvier. À l'époque, on ignorait le nom de la star qui serait associée au tableau. Lorsqu'on a enregistré à la Seine musicale, on a reconnu les thèmes d'Aznavour et les tubes d'Aya Nakamura, donc le mystère s'est levé » (Frédéric Foulquier)
Crédit photo : @aurelieluylier
Malgré la surprise initiale de cette collaboration, la garde républicaine a accepté sans réfléchir, car, selon Frédéric Foulquier, ce duo était le meilleur moyen de montrer à quel point la corporation sait vivre avec son temps.
« Pour nous, il n'y a pas de sous-culture. Et pour une institution comme la Garde républicaine, c'est important de montrer qu'elle n'est pas figée mais évolue avec son époque et est ouverte sur tous les genres musicaux » (Frédéric Foulquier)
La meilleure réponse possible aux nombreux détracteurs de la chanteuse, dont la participation à la cérémonie d'ouverture avait fait couler beaucoup d'encre.
