Sortie le 11 février sur Netflix, la série « Inventing Anna » raconte l’histoire d’Anna Delvey, une prétendue riche héritière allemande, née Russe, qui a escroqué de nombreuses personnes à New-York entre 2013 et 2017.
Crédit : Netflix
Depuis la mise en ligne de la série de 9 épisodes sur la célèbre plateforme de streaming, cette dernière est un véritable carton puisqu’elle se classe en tête du catalogue de Netflix en France. Mais ce que les téléspectateurs ne savent pas forcément au sujet de cette œuvre, c’est que pour pouvoir mettre à l’écran l’histoire d’Anna Delvey, l’entreprise américaine a dû lui payer des droits d’adaptation.
Les scénaristes de la mini-série retraçant le parcours d’arnaqueuse de la fausse riche héritière se sont directement inspirés d’un article de presse nommé « How Anna Delvey Tricked New York’s Party People », ce qui signifie littéralement « Comment Anna Delvey a trompé les fêtards de New York », écrit par la journaliste Jessica Pressler. Malgré cela, Netflix et la société de production Shondaland, qui produit également « Grey’s Anatomy», « La Chronique des Bridgertons » ou encore « Scandal », n’ont pas eu d’autres choix que de lui verser 280 000 euros.
Des droits d’adaptation pour rembourser les dettes
Cependant, contrairement à ce que l’on pourrait croire, Anna Delvey n’a pas pu l’entièrement toucher cette somme. En effet, dans l’État de New York, où ses escroqueries et son procès ont eu lieu, la loi Son of Sam interdit qu’un criminel puisse tirer quelconque profit de ses malversations, et évidemment, elle ne déroge donc pas cette règle qui est la même pour tous.
Actuellement incarcérée pour plusieurs chefs d’accusation dont fraude, vol et escroquerie, Anna Delvey a vu ses différents comptes bloqués par la justice en 2019.
Crédit : Reuters
Après plusieurs mois de procédure, l’argent versé pour l’adaptation en série de la vie de l’arnaqueuse a finalement servi à rembourser une partie de ses dettes ainsi qu’à dédommager plusieurs victimes.
Dans le détail, 177 000 euros ont été utilisés afin de rembourser des banques escroquées lors de prêts donnés à la jeune femme, 67 000 euros ont payé les frais d’avocat et 22 000 euros ont permis de régler ses amendes.
Une fois cet argent dépensé, il devrait lui rester aux alentours des 15 000 dollars, qui lui serviront certainement à payer une partie des frais d’avocats qu’il restera à solder une fois la procédure judiciaire terminée.