Dans le cadre de la loi anti-gaspillage, de nombreux produits non-alimentaires ne pourront plus être détruits par incinération en France, à partir du 1er janvier 2022.
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Votée en janvier 2020, la loi anti-gaspillage fait la chasse au plastique et autres pratiques participant aux émissions de gaz à effet de serre. Parmi elles, l’incinération des nombreux invendus non-alimentaires des enseignes et magasins.
Désormais, ce sont « les produits électriques et électroniques, les piles, textiles, meubles, cartouches d’encre ainsi que les produits d’hygiène et puériculture, les équipements de conservation et de cuisson des aliments, les produits d’éveil et de loisirs, ainsi que les livres et les fournitures scolaires », rapporte Le Parisien via l’AFP.
Prioriser les dons aux « familles en situation de précarité »
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Cette pratique écologique a pour but de favoriser l’économie circulaire (AGEC) et à « obliger les producteurs, importateurs et distributeurs à réemployer, réutiliser ou recycler les produits non-alimentaires invendus », a rappelé vendredi le ministère de la Transition écologique.
Mais aussi à pousser les filières à prioriser les dons aux Français les plus démunis. « [Cette initiative] rend de nombreux produits plus accessibles à des familles en situation de précarité [et] permettra de créer des solidarités nouvelles », a indiqué dans un communiqué la ministre Barbara Pompili.
Des pratiques écoresponsables et indispensables quand on sait que le secteur du textile représente 40% des invendus en France. Ces nouvelles règles permettront ainsi le recyclage des produits et les dons aux associations.
Si la loi n’est pas respectée, une amende s’élevant jusqu’à 15 000 euros « par manquement et par personne morale » sera imposée.