Le robot humanoïde patrouilleur peut traquer des personnes dans les rues. C’est une première pour ce pays d’Asie.
On pourrait presque se croire dans un épisode de Black Mirror, mais c’est bien la réalité. En Asie, les robots de surveillance prennent de plus en plus d’ampleur. En décembre 2024, c’est la Chine qui présentait son robot de forme circulaire, RT-G, équipé de caméras.
Programmé pour patrouiller avec les policiers (humains), le robot a la possibilité d’intervenir lorsqu’il le juge nécessaire. Ainsi, il lui est possible de lancer du gaz lacrymogène, des fumigènes et même un filet pour attraper les individus, précise le site Frandroid.
Crédit photo : Police royale thaïlandaise
Un autre pays, la Thaïlande, a lui aussi dégainé son robot de surveillance : un robot humanoïde. Celui-ci a été introduit pour la première fois il y a quelques jours lors d’une fête locale. Son design est assez impressionnant, du fait de son aspect humanoïde, et il porte l’uniforme des forces de l’ordre du pays.
Un robot humanoïde aux différentes missions
Crédit photo : Police royale thaïlandaise
Ce robot patrouilleur a pour mission d'assister la police dans diverses opérations, explique le site Interesting Engineering. L’humanoïde possède une caméra à 360° et est alimenté par une intelligence artificielle. Grâce à cette dernière, le robot peut ainsi effectuer des reconnaissances faciales en temps réel. Il peut rechercher des personnes considérées comme dangereuses ou activement recherchées.
Crédit photo : Police royale thaïlandaise
Pour cela, le robot peut s’appuyer sur la base de données de la police thaïlandaise à laquelle il est relié. Mais son travail ne s’arrête pas là. Le robot peut également suivre des personnes coupables d’incivilités ou possédant des objets qui peuvent être considérés comme menaçants. Car ce robot est autant capable de marcher que de courir à une allure respectable.
Crédit photo : Police royale thaïlandaise
En revanche, on ne sait pas quels genres de données a recueilli le robot. Cela pose ainsi la question de la collecte des données personnelles et de savoir jusqu’où peut aller le système de surveillance chez les individus.
Un tel robot pourrait-il faire son apparition en France ?