C’est un dimanche bien agité qu’ont vécu les 1000 passagers d’un TGV OUIGO. Le train circulait entre Lille et Marseille lorsqu’il s’est arrêté d’urgence en gare du Creusot.
Vers 13 heures, le TGV OUIGO qui avait fait escale à Roissy Charles de Gaulle et en gare de Disney pour accueillir ses derniers passagers a effectué un arrêt d’urgence, renseigne le site Creusot-infos. Aucun problème passager à déplorer selon le média local. Un objet à priori anodin était en cause.
Des vacanciers canadiens à bord du train ont raconté au quotidien que le contrôleur du train était arrivé dans la voiture 3 et avait aperçu un sac de sport. Il a alors interrogé les voyageurs présents pour savoir auquel d'entre eux il appartenait. Sans réponse, il a alors demandé à tout le monde de rejoindre d’autres voitures. Cinq minutes plus tard, le train s’est arrêté à la gare du Creusot TGV où les 1000 passagers sont descendus.
Crédit photo : Nancy Allard pour Creusot-infos
Deux brigades de gendarmes ont été dépêchées sur place et une équipe de démineurs venant de Lyon s’est posée en hélicoptère à côté des quais de la gare.
Un retard de 6 heures
Crédit photo : olrat/ iStock
Les démineurs ont ensuite inspecté le « colis suspect » avant de le neutraliser. Malgré tout, le propriétaire du sac, un ressortissant sénégalais, a pu être identifié. Ce dernier a indiqué avoir oublié son sac lorsqu’il est descendu du train. Une procédure judiciaire a été ouverte contre lui. La SNCF compte lui demander le remboursement à 100% de l’intégralité des billets, soit un préjudice estimé à 100 000 euros.
Par ailleurs, ce contretemps n’a fait qu’accroître le retard du train. Outre cet incident, le départ a été retardé suite à un malaise voyageur dans le train les précédant reliant Paris à Lyon. Une fois les pompiers intervenus, le train a pu reprendre sa route vers Lyon 50 minutes plus tard.
Pendant ce temps, les passagers du TGV OUIGO ont pris leur mal en patience. Leur train est resté sur la voie de secours avant de pouvoir revenir à quai vers 18 heures 10. Une fois la manœuvre réalisée, le OUIGO a été contraint de laisser passer les TGV lancés à vitesse grand V. Il a finalement pu reprendre sa route à 18 heures 50, encaissant un retard de 6 heures au tableau d’affichage à l’arrivée.