Au Brésil, une quadragénaire s’est retrouvée paralysée après avoir consommé du pesto acheté sur un marché local.
Doralice Carneiro Sobreira Goes est une Brésilienne âgée de 47 ans. Il y a un an, cette dernière a vécu un véritable cauchemar après avoir contracté une intoxication alimentaire grave à cause d’un aliment que l’on consomme tous.
Tout a commencé lorsque la quadragénaire a acheté un pot de pesto rouge «fait maison» le 31 décembre 2021 sur un marché local, rapporte l’Independant.
Comme le pesto n'avait pas de date de péremption, elle a décidé de le consommer un mois plus tard. À noter que le vendeur ne lui avait pas donné d’instructions de conservation. Le hic ? Doralice a commencé à se sentir mal le lendemain.
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«Mon corps ne se sentait pas bien. Ma respiration s’était dégradée et ma langue picotait», a déclaré la femme au site d’information. Inquiète, elle décide de se rendre à l’hôpital pour se faire soigner.
Une chose est sûre : elle était loin de s’imaginer que sa vie était sur le point de basculer : «J’ai parcouru 20 kilomètres jusqu’à l’hôpital, j’ai garé la voiture, puis mon corps a cessé de fonctionner».
Vous l’aurez compris, la pauvre femme s’est retrouvée paralysée. Hospitalisée, la patiente a subi une batterie d’examens, dont un scanner. C’est dans ce contexte que Doralice a découvert qu’elle était atteinte de botulisme.
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Un long combat pour retrouver sa vie d’avant
Vous l’ignorez peut-être, mais le botulisme est une «affection neurologique grave provoquée par une toxine très puissante produite par la bactérie Clostridium botulinum», explique l’Institut Pasteur.
Avant d’ajouter : «Dans le cas du botulisme alimentaire, la toxine est directement ingérée via des aliments contaminés». Cette maladie peut entraîner une paralysie des muscles et la mort dans certains cas.
Par conséquent, Doralice a reçu un médicament spécifique et une thérapie physique qui lui ont permis de retrouver peu à peu des sensations. Mais la survivante a dû rester hospitalisée durant un an.
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Tout au long de cette période difficile, elle a subi des traitements lourds (appareils respiratoires, sondes alimentaires, analgésies, électrochocs, ventouses ou encore séances de yoga pour regagner de la force musculaire).
Aujourd’hui, Doralice va mieux mais elle est obligée d’utiliser un déambulateur pour se déplacer : «Cela fait neuf mois que je respire sans aide ce qui est bon signe», a-t-elle confié. Je peux maintenant uriner seule et me nourrir».
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Sans réelle surprise, elle reste traumatisée par son empoisonnement qui a failli lui coûter la vie. Depuis, elle vérifie les endroits où elle fait ses courses : «Maintenant, j'aime acheter uniquement de la nourriture auprès des fabricants pour éviter d'autres accidents».