Portrait d’un véritable « Tanguy » qui n’a jamais quitté le domicile de sa mère.
Pourquoi s’embêter à chercher un logement et voler de ses propres ailes lorsque l’on peut tranquillement rester chez ses parents ?
Cette réflexion qui fait office de maxime, c’est celle de Joël, un quadragénaire belge qui a la particularité de ne jamais avoir quitté le domicile parental.
Crédit photo : RTL Info / Capture d'écran
Il vit toujours chez sa mère alors qu’il est âgé de 49 ans
À 49 ans, ce célibataire endurci vit en effet toujours chez sa mère, ce qui lui vaut le surnom de « Tanguy », en référence bien sûr au film éponyme, grand succès cinématographique de l’année 2001.
Personnage haut en couleur et attachant, Joël - qui a longtemps travaillé en tant qu’agent d’entretien pour une mairie - a récemment fait l’objet d’une émission chez nos voisins belges, dans laquelle il raconte pourquoi il n’a jamais voulu partir de ce cocon familial.
« C’est le paradis », décrit-il sobrement en expliquant qu’il s’occupe des tâches ménagères du foyer, anticipant ainsi les critiques éventuelles de ceux qui fustigeraient son immaturité.
« Quelle femme n’a jamais rêvé d’un homme qui repasse ? », s’interroge-t-il encore, non sans un certain humour.
Mais qu’en pense la principale intéressée ? Âgée de 89 ans, Lucette, la mère de Joël, vit très bien cette situation et n’a jamais eu la moindre objection bien qu’elle n’ait jamais encouragé son fils à rester chez elle.
« Je ne l’ai jamais retenu (…) Il l’a dit lui-même. Jamais il ne quittera la maison », explique ainsi la maman de Joël.
S’il a décidé de rester vivre chez sa mère, c’est aussi et surtout parce qu’il n’a « pas envie de vivre tout seul dans une grande maison ».
La peur de la solitude et l’environnement familial protecteur sont donc pour Joël les motifs principaux de ce choix de vie.
Comme lui, ce sont plusieurs dizaines de milliers d’adultes qui continuent de vivre aujourd’hui chez leurs parents en Belgique. En France, on estime que 60 % des étudiants ainsi que 25 % des actifs de moins de 30 ans vivent toujours au domicile parental, selon une étude parue en 2019.