Dans cette ville française, 148 voitures ont atterri à la fourrière en un... week-end

La semaine dernière, une commune n’a pas hésité à embarquer une centaine de voitures à la fourrière, au grand dam des automobilistes concernés. Explications.

Du vendredi au dimanche 27 octobre se tenait le spectacle La Machine dans la commune de Toulouse.

Au cours de ce week-end enchanteur, des automates géants ont circulé dans les rues de la ville rose. Un show impressionnant qui a réuni 1,2 million de spectateurs en l’espace de trois jours.

Le hic ? L’événement a pris une tournure inattendue pour des centaines de personnes, qui sont venues en voiture.

Comme le précise Actu Toulouse, «la fourrière a procédé à l’enlèvement de 148 voitures» au cours de ces festivités, selon les chiffres de la municipalité.

Une voiture qui circule dans les rues de Toulouse Crédit Photo : iStock

Un bras de fer avec la mairie

Résultat : les automobilistes concernés n’ont pas eu d’autre choix que de débourser 136 euros pour récupérer leur voiture placée à la fourrière.

Selon les informations de La Dépêche, des automobilistes ont contacté l’association 60 millions de piétons 31 pour se plaindre de la situation.

«Ils estiment peut-être avec raison avoir été mal informés des horaires compliqués de la mise en place des périmètres de sécurité», explique l’organisation.

«La mairie de Toulouse pourrait-elle envisager de mettre en place une sorte de cellule de crise pourrembourser ces personnes affectées injustement  ?», s’interroge Richard Mébaoudj, représentant à Toulouse de 60millions de piétons.

Crédit Photo : iStock

Il rappelle que cette mesure a eu impact sur des personnes aux revenus modestes. De son côté, l’association de quartier Bien Vivre à Toulouse Centre (BVTC) a envoyé un courrier au maire de Toulouse pour lui demander de faire un geste.

«Nous vous demandons Monsieur Moudenc de bien vouloirfaire preuve de compréhensionet de mansuétude afin de ne pas faire payer ces amendes très particulières aux automobilistes concernés».

Face à la polémique, la mairie estime ne rien avoir à se reprocher.

«Pour l’Opéra urbain, la pose des panneaux d’interdiction de stationner par les services et l’information des usagers par l’organisation a été particulièrement soignée et suivie dans le temps, photos des panneaux à l’appui par les services», indique-t-elle.

Le message est clair !

Source : Actu Toulouse
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Au sujet de l'auteur :

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