En Nouvelle-Zélande, la police a découvert que des bonbons à l’ananas, distribués dans des colis alimentaires par une association caritative, contenaient de la... drogue..
Mais d’où viennent ces bonbons ? La découverte fait l’objet d’une véritable affaire d’État en Nouvelle-Zélande ! Distribués dans des colis alimentaires reçus par une association, ces bonbons à l’ananas de la marque Rinda contenaient vraisemblablement de la méthamphétamine.
Le bonbon a été testé lorsqu’une personne s’est sentie bizarre après avoir commencé à en manger, tout en remarquant son goût amer. Un enfant, un adolescent et un membre d’une association caritative ont déjà été conduits à l’hôpital après avoir goûté à ces bonbons.
La police tente d’identifier quelque 400 autres personnes susceptibles d’avoir reçu ces bonbons. Huit familles ont été concernées jusqu’à présent. Dans un cas, un parent a donné un bonbon à son enfant qui l’a immédiatement recraché.
Crédit photo : New Zealand Police
La police néo-zélandaise a indiqué qu’une enquête prioritaire était en cours compte tenu du risque pour le public. La New Zealand Drug Foundation a déclaré qu’un échantillon prélevé sur une sucrerie blanche contenait effectivement de la méthamphétamine.
« La police demande instamment à toute personne ayant reçu des bonbons à l’ananas de marque Rinda dans un colis alimentaire de ne pas les consommer et de les mettre hors de portée de toute personne du foyer »
L'origine de ces faux bonbons encore mystérieuse
Jusqu’à présent, les autorités soupçonnent des trafiquants ou des revendeurs d’avoir emballé la méthamphétamine avec les friandises de la marque pour échapper à d’éventuels contrôles. Ces bonbons avaient fait l’objet d’un don anonyme à l’organisation caritative de lutte contre la pauvreté à Auckland. Cette association a ensuite procédé à la distribution via une banque alimentaire.
Crédit photo : New Zealand Police
Selon Sarah Helm, porte-parole de la New Zealand Drug Founfation, le bonbon contenait environ trois grammes de méthamphétamine, soit jusqu’à 300 fois plus que la dose habituellement consommée par les usagers. Une dose qui pourrait donc être mortelle.
En outre, la méthamphétamine peut provoquer des douleurs thoraciques, une accélération du rythme cardiaque, des convulsions, un délire ou encore une perte de conscience.