Quelques mois après la naissance de son bébé, un couple a rendez-vous avec le tribunal judiciaire de Saint-Malo car le choix du prénom est « contraire aux intérêts de l’enfant ».
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« Nous avons choisi ce prénom simplement parce qu'on le trouverait joli », estime la maman de l’enfant, Kristina Desgres, au micro de BFMTV. Mais quel est donc le prénom qui fait tant débat pour que le substitut du procureur de la République de Saint-Malo demande aux parents du bébé de supprimer son prénom de l’acte de naissance ?
Hadès, c’est le nom du bébé, est né en septembre dernier. Mais depuis, le bonheur des parents s’est transformé en chemin semé d'embûches. Selon le parquet de Saint-Malo, le prénom Hadès est « contraire aux intérêts de l’enfant puisque faisant incontestablement référence au dieu des morts et de l’enfer ».
Une raison valable pour le parquet de supprimer le prénom de l’enfant.
« À la maternité, ça n'a choqué personne », se défend la maman
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Hadès est le dieu de la terre et des enfers dans la mythologie grecque. Une référence sombre pour certains, dont fait partie le tribunal de Saint-Malo.
Pourtant, du côté des parents, le prénom Hadès ne choque personne : « À la maternité, ça n'a choqué personne. Au contraire, les gens aiment bien », précise-t-elle. Par ailleurs, la maman de Hadès se défend d’avoir voulu donner un prénom aussi évocateur à son fils. « Nous n'estimons pas avoir choisi un prénom lui portant préjudice. Nous ne l'avons pas appelé Lucifer ou Satan, nous ne sommes pas stupides ».
Malgré tout, cela ne semble pas avoir convaincu le tribunal. Les parents ont rendez-vous devant la justice le 4 avril prochain pour défendre leur choix. Selon l’Insee, depuis 1900, 32 bébés ont été nommés Hadès (avec ou sans accent confondu) en France.
