Des parents d'élèves en colère se dressent contre la distribution de peluches « pénis » devant une école maternelle

Des parents d'élèves s'indignent de la vente d'objets obscènes devant une école. Précisions.

Comme tous les ans à Lyon, la « Vogue des marrons » a posé ses valises dans le quartier de la Croix-Rousse, pour le plus grand bonheur des riverains.

Depuis plus d'un siècle, cette traditionnelle fête foraine permet aux Lyonnais de s'amuser au cœur de l'automne et de prolonger quelque peu les vacances estivales. Jusqu'au 11 novembre, les habitants de la Capitale des Gaules pourront ainsi profiter des manèges et autres sucreries pour s'offrir de jolis moments d'évasion. 

Une fois n'est pas coutume, l'édition de cette année est toutefois marquée par une polémique dont les organisateurs se seraient certainement bien passés.

Quartier de la Croix-Rousse, à LyonCrédit photo : iStock

Des peluches en forme de... pénis sont à gagner devant une école

L'événement doit en effet faire face à la gronde d'une association de parents d'élèves, outrés par l'une des attractions proposées. En colère, ces derniers s'insurgent contre la distribution de peluches en forme de... pénis, à proximité de l'école maternelle du Gros Caillou, dans le 4ème arrondissement de la ville.

Ces objets, qualifiés d'obscènes par certains, sont à gagner dans des machines à pinces, situées à moins de 10 mètres de l'établissement scolaire, indiquent nos confrères du Progrès.

Peluches vendues à la « Vogue des marrons »Image d'illustration. Crédit photo : ruerivard.com

Choquées que ce genre de jouets, représentant un sexe, puisse être offert par les forains sous les yeux de leurs enfants, les familles ont donc fait part de leur mécontentement. Leurs griefs sont tels que la presse locale s'est emparée de cette affaire qui a fait grand bruit, ces derniers jours.

Voulant certainement s'éviter une mauvaise publicité, les organisateurs de la fête foraine ont donc finalement annoncé que les machines à pinces allaient être déplacées un peu plus loin, pour ne plus être devant l'école.

Scène traditionnelle d'une fête foraineImage d'illustration. Crédit photo : iStock

Pas sûr néanmoins que cela n'apaise le courroux des parents d'élèves.


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Au sujet de l'auteur :

Évoluant dans la presse web depuis l’époque où celle-ci n’en était encore qu’à ses balbutiements, Mathieu est un journaliste autodidacte et l’un de nos principaux rédacteurs. Naviguant entre les news généralistes et les contenus plus décalés, sa plume s’efforce d’innover dans la forme sans jamais sacrifier le fond. Au-delà de l’actualité, son travail s’intéresse autant à l’histoire qu’aux questions environnementales et témoigne d’une certaine sensibilité à la cause animale.