Une femme, coupable d'un très mauvais geste, a récemment été condamnée à une peine étonnante mais ô combien pédagogique. Récit.
C'est ce que l'on appelle un retour de boomerang !
Jugée pour avoir jeté de la nourriture sur une employée d'un fast-food, une femme a été condamnée à... travailler comme serveuse pendant 2 mois afin d'apprendre « le sens de l’empathie ».
Une histoire pour le moins rocambolesque qui se déroule aux États-Unis et plus précisément dans l'État de l'Ohio, rapporte la chaîne américaine CBS News.
Elle jette de la nourriture sur une serveuse, elle est condamnée à faire le travail de cette dernière
Tout commence le mardi 5 décembre lorsque la vidéo (supprimée depuis) d'une altercation dans un restaurant devient virale sur les réseaux sociaux. Sur les images diffusées, on peut ainsi voir une cliente mécontente hurler dans un fast-food de l'enseigne Chipotle puis jeter sa nourriture au visage d'une pauvre employée, brûlant légèrement cette dernière, selon The Washington Post. Humiliée et ne se sentant pas soutenue par sa hiérarchie suite à cette agression, la serveuse avait par ailleurs démissionné par la suite.
Âgée de 29 ans, la femme coupable de ce geste d'humeur a été arrêtée avant d'être jugée en comparution immédiate. Elle le moins que l'on puisse dire, c'est que la justice a voulu lui donner une belle leçon en lui infligeant une peine destinée à lui faire prendre conscience des conséquences de ses actes. Le tribunal lui a ainsi laissé le choix entre la... prison ou le rachat.
« Voulez-vous vous mettre à sa place (l'employée ndlr) pendant deux mois et apprendre comment les gens doivent traiter les autres ou voulez-vous purger votre peine de prison ? », lui a simplement demandé le juge. Et l'accusée n'a pas hésité bien longtemps, trop heureuse d'éviter de se retrouver trop longtemps derrière les barreaux pour si peu. En conséquence, elle a donc été condamnée à 180 jours de prison dont 90 avec sursis, assortis d'une obligation de travailler dans un fast-food pendant 60 jours à raison de 20 heures hebdomadaires.
Une décision parfaitement adaptée selon le juge en charge de l'affaire.
« Je me suis dit : "Pourquoi les contribuables de la ville devraient-ils payer pour elle et la nourrir pendant 90 jours en prison si je peux lui enseigner le sens de l’empathie ?" », s'est ainsi justifié ce dernier.
Image d'illustration. Crédit photo : IStock
Interrogée durant l'audience sur les raisons qui l'ont poussée à agir d'une manière aussi disproportionnée, la femme condamnée a simplement expliqué qu'elle avait trouvé l'aspect de sa nourriture « dégoûtant » et qu'elle s'était emportée car elle avait vécu une dure journée.
« Je parie que vous ne serez pas satisfaite de la nourriture que vous aurez en prison », lui a alors rétorqué le juge, non sans une certaine ironie.
Nul doute désormais qu'elle y réfléchira à deux fois avant de s'emporter.
