À l’aide d’un faux ventre, une Américaine a simulé une grossesse et obtenu sept mois de congé maternité.
C’est une histoire de gros ventre et, surtout, de gros mensonges !
Une femme, travaillant au sein d’une agence d’État, a réussi à duper sa hiérarchie en faisant croire à cette dernière qu’elle était enceinte. Un stratagème qui a lui a permis d’obtenir sept mois de congé maternité, avant d’être finalement démasquée.
Les faits se sont déroulés en Géorgie, aux États-Unis. C’est dans cet État du sud du pays que réside une certaine Robin F. , âgée de 43 ans, décrite par ses supérieurs comme une femme très compétente, toujours présente à son bureau « 24 heures sur 24, sept jours sur sept ».
Une assiduité et un professionnalisme remarquables qui cachaient pourtant un incroyable secret.
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Elle simule une grossesse avec un faux ventre et obtient sept mois de congé maternité
Pour des raisons que l’on ignore (appât du gain, burn-out, mythomanie ?), Robin a en effet menti pendant des mois en simulant une grossesse inventée de toutes pièces.
Le 20 octobre 2020, cette quarantenaire sans histoire annonce ainsi à son patron qu’elle attend un heureux événement. Le genre de mensonge que l’on ne peut pas cacher éternellement.
Afin d’être crédible, elle n’a alors d’autre choix que d’acheter un faux ventre pour donner le change au travail. Ce postiche, comparable à ceux que l’on utilise au cinéma, lui permet ainsi de jouer la comédie durant des semaines et tous les employés de l‘entreprise n’y voient que du feu.
Du moins le croit-elle car un beau jour, son faux ventre va malencontreusement glisser sous le regard de l’un de ses collègues stupéfait qui reste bouche bée.
En dépit de cet incident, Robin s’embourbe dans son mensonge et va jusqu’à s’inventer un faux mari, en envoyant un mail, signé de la main de ce prétendu conjoint, pour annoncer à son patron qu’elle menait sa grossesse à terme mais que l’accouchement s’est mal passé.
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Arguant du fait que le médecin lui a prescrit du repos, elle finit par obtenir sept mois de congé maternité rémunérés.
Mais après l’épisode du ventre qui a glissé, ce sont les étonnantes photos qu’elle partage de son bébé qui mettent la puce à l’oreille de certains de ses collègues, lesquels s’étonnent notamment de la différence de teint du nouveau-né, d’un cliché à l’autre.
Prévenus, les services compétents du gouvernement vont alors enquêter et découvrir le pot aux roses. Poursuivie en justice pour fraude, Robin - qui sera jugée le 4 avril prochain – risque 25 ans d’emprisonnement.