En Floride, un professeur des écoles a suscité l’indignation après avoir montré le «mauvais Winnie l’ourson» à ses élèves.
Récemment, un professeur de mathématiques s’est attiré les foudres des parents d’élèves après avoir montré le «mauvais film Winnie l’ourson» à un groupe d’enfants âgés de 10 ans pendant la pause déjeuner.
Les faits se sont déroulés dans une école primaire privée située à Miami (Floride). Comme le précise CBC News, ce sont les élèves qui ont choisi le long-métrage intitulé «Winnie l’ourson : Sang et miel».
Le hic ? Il s’agit en réalité d’un film d’horreur, dans lequel Winnie et Porcinet se transforment en tueurs sanguinaires après avoir été abandonnés dans la forêt par Jean-Christophe.
Crédit Photo : Jagged Edge Productions
Toujours selon le média américain, plusieurs élèves ont été traumatisés par certaines scènes du film, bien éloignées du dessin animé Disney. Sans réelle surprise, cette affaire a suscité l’indignation des parents.
« Je me sens complètement abandonnée par l’école», a déclaré une mère de famille auprès du site d’information. Selon ses dires, ses jumeaux ne se sentent pas bien depuis la diffusion du film d’horreur.
«L’enseignant n'a pas arrêté le film malgré les protestations des élèves», a-t-elle poursuivi, ajoutant que certains enfants avaient été sérieusement affectés. «Il aurait dû examiner le contenu avant de le montrer aux enfants».
Crédit Photo : Disney
L’école réagit
Contactée par CBS News Miami, la directrice de l’établissement scolaire, Vera Hirsh, a tenu à faire une déclaration :
«L’Academy for Innovative Education a pris conscience qu’un segment d’un film d’horreur a été projeté à des élèves de quatrième année, le lundi 2 octobre 2023, qui n’était pas adapté à cette d’âge», a-t-elle indiqué.
Avant d’ajouter : «Notre administration a très vite abordé ce problème avec l’enseignant et a pris les mesures appropriées pour assurer la sécurité et le bien-être des élèves. Nous surveillons activement les étudiants et notre conseiller en santé mentale et notre directeur ont déjà rencontré les élèves qui ont exprimé leurs inquiétudes».
