Alors que les Français sont de plus en plus accros à leur portable, un restaurant alsacien a pris une décision radicale pour créer une atmosphère chaleureuse.
Cela n’aura échappé à personne : le téléphone portable est omniprésent dans notre quotidien. Le hic ? Cet appareil électronique a un impact considérable sur la vie sociale et sur la communication.
Face à cette situation, Olivier et Sandra Holtzmann, patrons du Mamama bistro, dans le Bas-Rhin, ont pris une décision radicale : celle d’interdire l’usage du smartphone à ses clients. Le but ? Créer une atmosphère conviviale afin de récréer du lien social.
Ils expliquent leur démarche auprès de nos confrères de France 3.
Crédit Photo : Istock
« Cela fait 35 ans que je suis dans le métier, j’ai toujours travaillé à l'ancienne, avec des petits plats mijotés, mais en salle ça devenait pénible. Il y avait un climat pas très sympa. Certains clients nous engueulaient quand on venait servir, car ils étaient au téléphone » (Olivier Holtzmann)
Pour étayer ses propos, le restaurateur alsacien donne l’exemple de la Saint-Valentin. Au cours de la soirée, Olivier Holtzmann a remarqué que tous les couples avaient les yeux rivés sur leur écran.
«Nous avions sept couples ce soir-là, et 100% d'entre eux au téléphone (…)» (Olivier Holtzmann)
Un choix payant
Au fil des années, le couple a tenté d’enrayer l’addiction au smarpthone au sein de son établissement, sans succès.
« On a essayé la gentillesse, le chantage, la rigueur. Ça ne fonctionnait pas. Du coup, on a décidé d’interdire » (Olivier Holtzmann)
Crédit Photo : Istock
Depuis la mise en place de cette règle, le téléphone doit être rangé dans le sac, en mode silencieux. Fort heureusement, cette décision s’est avérée payante. En effet, les clients ont accepté de jouer le jeu. Mais ce n’est pas tout. Les patrons du restaurant ont même augmenté leur chiffre d’affaires.
Aussi surprenant que cela puisse paraître, les personnes âgées étaient les plus difficiles à convaincre.
« À cet âge-là, ils vous rétorquent qu'ils n'ont plus de leçon à recevoir de vous. Du coup, deux sont partis, très poliment quand ils ont compris que je ne céderai pas. Et les deux autres, eh bien je les ai mis dehors ! » (Olivier Holtzmann)
Le message est clair !