Voici une découverte pour le moins surprenante ! Dans le Gard, un homme de 46 ans a été interpellé dans sa maison piégée à l’explosif.
Crédit : Midi Libre
Le quadragénaire, déjà connu des services de police et condamné en septembre 2021 à 9 mois de prison avec sursis pour avoir exhibé un fusil devant des gendarmes, possédait chez lui «le parfait kit du survivaliste ». Les membres du GIGN intervenus sur place ont notamment trouvé sur place une quarantaine de pièges artisanaux, des pastilles d'iode, des caméras de surveillance autour de sa maison, mais surtout des explosifs, des armes de poing ainsi que des fusils de chasse.
L’intervention du mardi 11 octobre dernier s’est déroulée dans le village Carnas, où réside le suspect. Selon nos confrères de France Info et de France Bleu Gard Lozère, les forces de l’ordre ont programmé cette opération après que l’homme ait été repéré pour avoir commandé en ligne des produits pouvant servir à fabriquer des bombes. L’homme, qui vivait avec une vingtaine de chiens, a été immédiatement emmené à l’hôpital pour y subir une expertise psychiatrique.
Crédit : Google Maps
Une intervention à haut risque
Alors que les membres d’élite du GIGN approchaient discrètement de la maison du suspect, l’un de leurs chiens a détecté une quarantaine d’explosifs qui encerclaient le logement. Si certains devaient être activés manuellement avec une mèche, d’autres étaient reliés au système d’alarme de la maison et donc déclenchables à distance grâce à un allumage mécanique. L’individu avait paramétré ces pièges, dont les plus dangereux contenaient des billes en acier, afin qu’un détecteur de mouvement les active automatiquement.
Évidemment, face à des telles installations, les forces spéciales ont pris leur mal en patience afin de limiter au maximum les risques. Et ils ont bien fait car au-delà des alentours de la maison qui étaient remplis d’explosifs, la porte du domicile était elle aussi intégralement piégée. En analysant les objets trouvés sur place lors de la perquisition réalisée par les gendarmes, le parquet d’Ales a décidé d’élargir l’enquête initialement ouverte pour les commandes de produits illicites à « détention d’armes ».
Affaire à suivre.