Dans les Hauts-de-France, un homme a abandonné des déchets dans une forêt, ce qui est illégal. Il a cependant été retrouvé par la police car il avait laissé un élément compromettant avec ses ordures...
Dans l’Oise, un dépôt sauvage a été constaté dans les bois d’Apremont, qui appartiennent à l’Institut de France. Des déchets ont été jetés dans la forêt par deux hommes à bord d’une camionnette blanche. Ces derniers ont été repérés par un cycliste qui a voulu les empêcher de jeter leurs détritus dans la nature. Cependant, les hommes ont affirmé qu’ils n’en avaient pas l’intention. Suspicieux, le cycliste a relevé la plaque d’immatriculation de la camionnette avant de partir. En repassant au même endroit plus tard, il a constaté que les deux hommes avaient bien jeté leurs ordures dans la forêt.
Un tas de pneus, des bidons d’huile et une vingtaine de sacs-poubelles ont été jetés dans le bois. Un dépôt sauvage qui est illégal. Mais contre toute attente, les forces de l’ordre ont rapidement trouvé l’identité du propriétaire de ces ordures car les déchets contenaient... des documents à son nom.
Le propriétaire des déchets retrouvé
Les détritus jetés dans la nature appartenaient à Wissam L., 28 ans, gérant d’un garage à Saint-Maximin.
“Ce genre de faits se produit fréquemment. Mais il est rare de pouvoir identifier aussi facilement l’auteur d’un dépôt sauvage. D’habitude, ils ne laissent pas de papiers à leur nom sur place”, a détaillé Delphine Vanoutryve, l’avocate de l’Institut de France.
Crédit photo : iStock
Le garagiste a été entendu par la police. Il a prétendu avoir donné 200 euros à deux hommes pour qu’ils transportent ses déchets à la déchetterie. Mais manifestement, les deux personnes en question n’ont pas suivi ses consignes en abandonnant les déchets dans l’environnement. Pour réparer cette erreur, Wissam s’est lui-même rendu sur les lieux pour nettoyer le bois. Cependant, il était toujours considéré comme responsable de ce dépôt sauvage, pour lequel il a été condamné.
Alors qu’il devait se rendre au tribunal correctionnel de Senlis ce 24 janvier, Wissam ne s’est pas présenté à l’audience. Il a écopé d’une amende de 1 500 euros et doit verser 1 700 euros de dommages et intérêts à l’Institut de France.