Un drôle de fait divers, où il est question de bateaux et d’alcool, a eu lieu dans l’Est du pays.
Alcool et lucidité font rarement bon ménage !
Les membres d’un centre d’entraînement nautique de Nancy (Meurthe-et-Moselle) en savent quelque chose, puisqu’ils ont découvert avec stupéfaction qu’un homme, complètement ivre, avait saccagé deux de leurs embarcations, sans raison apparente.
Ces bateaux, utilisés par des athlètes préparant les Jeux olympiques de Paris 2024, sont désormais inutilisables.
Image d'illustration. Crédit photo : Istock
Fortement alcoolisé, il détruit 4 bateaux utilisés par des athlètes préparant les JO
Les faits se sont déroulés dans la matinée du dimanche 26 mars, selon l’AFP.
Aux alentours de 9h du matin, un individu fortement alcoolisé s’est ainsi introduit dans un hangar du centre d’entraînement de haut niveau nancéien, alors que « tout le monde était sur l’eau », et a vandalisé deux bateaux (pesant 14 kg chacun) en les jetant au sol, causant des dégâts irréversibles. Le préjudice est estimé entre 20 000 et 25 000 euros.
Le Pôle France a déposé une plainte et met tout en œuvre pour tenter de dépanner au moins trois athlètes (Théophile et Valentin Onfroy, et Emma Cornelis) qui utilisaient ces bateaux avec la ferme intention de se qualifier pour les JO.
« Ils s'entraînent tous les jours et on ne peut pas se permettre d'avoir des jours blancs », a ainsi expliqué à l'AFP Sébastien Bel, entraîneur d’aviron et médaillé d’argent aux championnats du monde de Montréal en 1992.
En attendant une solution plus adéquate, un vieux bateau, qui était stocké dans une réserve, a été remis en service afin de permettre aux athlètes impactés de pouvoir s’entraîner.
On ignore encore les motivations du suspect qui a été filmé pendant son acte de vandalisme, avant d’être rapidement arrêté par la police.
« L'intéressé, âgé de 24 ans et sans antécédents, a fait l'objet d'une poursuite par ordonnance pénale délictuelle (poursuite simplifiée permettant le prononcé d'une amende, d'un travail d'intérêt général ou d'une peine complémentaire) », a précisé le procureur de la République, cité par l’AFP.