On connaissait déjà le « Dry January », il existe désormais un autre défi dans du même registre : le « No Sugar January ». Présentation.
Alors qu'une nouvelle année commence, vous faites peut-être partie de ceux qui ont fait le choix de respecter le « Dry January », le désormais traditionnel défi du mois de janvier qui consiste à se priver d'alcool pendant un mois.
Un challenge personnel dont le but est avant tout d'observer les effets bénéfiques de l'abstinence sur la santé et, accessoirement, d'encourager les gens à réfléchir quant à leur propre consommation. Si des millions de personnes ont accepté de relever ce défi pour diverses raisons, d'autres ont, en revanche, préféré opter pour un autre challenge, moins connu, mais tout aussi instructif : le « No Sugar January ».
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Le « No Sugar January », un défi sans risque ?
Lancé l'an dernier, à l'initiative d'une association de lutte contre la maladie du foie, ce défi consiste, comme son nom l'indique, à arrêter de consommer des sucres pendant un mois entier, mais pas n'importe lesquels. On veut bien sûr parler des sucres ajoutés (présents notamment dans les pâtisseries, les gâteaux, les sucreries ou encore les sodas) et non des glucides qui sont des sucres lents.
Une nuance qui a toute son importance, car l'arrêt des glucides serait problématique pour la santé. On considère en effet qu'un adulte a besoin de 250 à 300 grammes de glucides par jour. Cet apport journalier représente la principale source d’énergie de notre organisme. Inutile de vous préciser que s'en priver ne serait pas sans conséquence.
Vous l'aurez compris, il n'est donc pas question d'arrêter les sucres lents (pâtes, riz, pain ou encore légumineuses) pendant le « No Sugar January ».
Le défi ne concerne en effet que le sucre ajouté. Mais faut-il le bannir totalement ? Une telle abstinence présente-t-elle des risques ?
Tout d'abord et contrairement aux idées reçues, il faut savoir que le sucre n'est pas mauvais en soi pour la santé. Ce sont les excès qui le sont, car une consommation abusive peut entraîner du diabète de type 2, mais aussi des maladies cardiovasculaires, de l’hypertension ou encore provoquer la maladie du foie gras.
« Une alimentation riche en sucres ajoutés peut aussi provoquer des pics de glycémie suivis d’éventuelles baisses d’énergie, entraînant de la fatigue et des variations d’humeur », précise par ailleurs la diététicienne Virginie Cherreau, interrogée par nos confrères de 20 Minutes.
Une bonne cure n'est donc pas une si mauvaise idée.
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En d'autres termes, on ne risque rien si l'on se prive de sucre ajouté pendant un mois. Ce défi peut même provoquer un électrochoc chez certains en les faisant prendre conscience que leur consommation habituelle n'est peut-être pas si anodine.
Finalement, le sucre (ajouté), c'est un peu comme l'alcool, on doit surtout le consommer avec modération.