La course aux réservations pour l’été 2024 a déjà commencé. Mais en raison des Jeux olympiques qui se tiendront dans la capitale, certains hôtels affichent des prix très élevés.
Dans un an auront lieu les Jeux olympiques de Paris qui se tiendront du 26 juillet au 11 août. Les particuliers mettent déjà leur logement en location pour cette période, tout comme les hôtels. Une occasion pour ces derniers d’augmenter les prix des chambres alors que 15 à 20 millions de touristes seront attendus pour l’événement sportif.
Nos confrères du Parisien ont comparé les prix de chambres d’hôtels de Paris, de sa petite et moyenne couronne et de la province pour la même période à un an d’intervalle. Les résultats sont alarmants : entre le 5 et le 6 août 2023 et la même date en 2024, les tarifs ont en moyenne été multipliés par plus de six sur les douze établissements sélectionnés par le quotidien.
Des prix excessifs qui peuvent encore baisser
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Dans cette enquête, l’évolution de tarifs la plus spectaculaire est celle de l’hôtel Paris Vaugirard. Situé dans le XVème arrondissement, l’hôtel propose une chambre à 90 euros pour cet été. Mais à la même époque l’année prochaine en plein JO, la chambre passe à 1363 euros. Soit un tarif multiplié par quinze, précisent nos confrères.
« Il est certain que lorsque l’on propose des prix multipliés par 8, c’est excessif. Ce n’est même pas entendable. Après, il est normal de payer plus cher pendant une période comme les Jeux olympiques car c’est évidemment une période très inflationniste », explique Frank Delvau, le président de l’Umih (Union des métiers et des industries de l’hôtellerie) Paris Île-de-France, au Parisien.
Des prix qui s’envolent mais qui, selon lui, devraient baisser lorsque les grandes chaînes ouvriront leurs tarifs. « Quand ceux-là vont se mettre sur le marché, l’offre sera plus abondante et les prix baisseront sûrement ». Frank Delvau prévient néanmoins que « le risque, en pratiquant des prix trop élevés, c’est de ne plus retrouver après les clients qui viennent régulièrement et qui n’ont pas pu payer les tarifs proposés pendant les JO ».