Un couple marié depuis des années a dû divorcer pour une raison abracadabrantesque.
La vie maritale n'est pas toujours de tout repos alors si en plus des éléments extérieurs et perturbateurs viennent mettre des bâtons dans les roues, ça peut devenir franchement difficile.
Un couple britannique en a récemment fait les frais après avoir divorcé... sans le savoir.
Monsieur et Madame Williams, mariés depuis 21 ans, ont eu en effet la surprise de découvrir que la justice avait prononcé leur divorce à cause d'une erreur informatique.
Une bourde monumentale qui a fait les choux gras de la presse outre-Manche.
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Ils divorcent à cause d'une erreur informatique
Il faut dire que l'affaire fait grand bruit en Grande-Bretagne car elle implique le prestigieux cabinet d'avocat Vardag. Dirigée par Ayesha Vardag, qui s'autopoclame « la diva du divorce », cette institution est spécialisée dans les affaires matrimoniales et compte parmi ses clients des millionnaires, des célébrités du monde de la jet set et du football, ou encore des membres de la famille royale du Qatar.
Dans un tel cabinet de renom, l'histoire fait un peu tâche mais alors que s'est-il passé ?
Selon nos confrères britanniques du Guardian, l'erreur serait le fait d'un associé du cabinet, coupable de négligence. Celui-ci aurait ainsi utilisé un portail en ligne pour demander l'ordonnance définitive de divorce d'un mariage en cliquant accidentellement sur le dossier électronique d'un autre couple, pas concerné par une séparation.
Seulement deux jours après cette démarche, M. et Mme Williams sont donc tombés des nues lorsqu'ils ont découvert qu'ils avaient divorcé contre leur gré, après 21 ans de mariage. Ironie du sort, la rapidité du portail a fait que le divorce a été prononcé après... 21 minutes.
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Immédiatement alerté, le cabinet Vardag a contacté la Haute Cour pour faire annuler la décision mais à la surprise générale, celle-ci a refusé. Le juge Mc Farlane, en charge du dossier, a considéré que la justice ne pouvait remettre en cause la décision de l'ordinateur.
Une aberration que le cabinet, qui défendait par ailleurs le couple Williams, a déploré en rappelant qu'il s'agissait uniquement d'une erreur de la part d'un de ses employés. Mais rien n'y a fait, le juge a persisté et signé en signifiant notamment à Mme Williams que ses avocats étaient « autorisés à agir en son nom et que le tribunal était habilité à faire droit à la demande de dissolution définitive du mariage ».
Pire encore, l'intéressé a par ailleurs fortement suggéré au couple de « respecter la fermeté qui découle d’une résolution définitive de divorce et à maintenir le statu quo qui a été établi ».
Les médias locaux n'ont pas précisé si M. et Mme Williams allaient faire appel de cette décision mais il y a fort à parier qu'ils ne vont pas en rester là.