Pour la première fois, des explorateurs se sont rendus au fond du Grand Trou Bleu, à plus de 120 mètres de profondeur, et on fait une découverte terrifiante qu'ils ont immortalisé en images.
C’est un site magnifique qui a été rendu célèbre dans les années 1970 par le commandant Cousteau. Le Grand Trou Bleu est l’un des gouffres sous-marins les plus connus dans le monde. Il est situé à 80 kilomètres du continent américain au beau milieu de la mer des Caraïbes.
Vu du ciel, le Grand Trou Bleu est splendide, bordé par des eaux turquoises et une barrière de corail. C’est un site très prisé des touristes et des excursions sont organisées, en bateau ou en avion, pour le traverser.
Véritable objet de fascination, le Grand Trou est l’attraction des explorateurs. En décembre 2018, deux sous-marins ont plongé à 90 mètres dans le trou. Le moins que l’on puisse dire, c’est que le paysage présenté contraste fortement avec l’illusion de paradis en surface.
Un tout autre monde dans les profondeurs
Des plongeurs dans le Grand Trou Bleu. Crédit photo : Katherine OBrien/ iStock
Les explorateurs ont filmé leur périple. L’eau y est plus sombre et l’endroit semble dépourvu de vie. Les explorateurs ont également découvert une couche de sulfure d’hydrogène, un gaz inflammable, toxique et à l’odeur d'œuf pourri.
Parvenant jusqu’à la base du trou, les explorateurs sont tombés sur… des ordures : deux bouteilles en plastique ainsi qu’une caméra GoPro qui contenait des photos de vacances de touristes. Mais plus inquiétant encore, les explorateurs ont retrouvé les restes humains de deux personnes décédées dans le trou. En accord avec les autorités locales, il a été décidé de les laisser dans le Grand Trou Bleu car l’endroit est considéré comme un lieu sacré pour les plongeurs.
Au fur et à mesure des mètres parcourus, les explorateurs ont constaté que la vie sous-marine disparaissait petit à petit. Cela s’expliquerait par la présence du sulfure d’hydrogène. Selon les explorateurs, les images capturées dans le trou vont « terrifier le monde ». Il faut dire que l’environnement y est plutôt hostile.