Alors que sa maison était occupée par des squatteurs, un propriétaire a pris une décision radicale pour récupérer son bien.
En France, on ne compte plus les histoires de squat. Un phénomène qui fait vivre un véritable cauchemar aux propriétaires.
Par exemple, il y a deux ans, un agriculteur du Var a utilisé une tractopelle pour déloger un « squatteur ». En février dernier, d'autres squatteurs ont pris leurs quartiers dans la maison d’un couple de retraités.
Vous l’ignorez peut-être, mais la justice française interdit aux propriétaires de déloger des occupants illégaux. Malgré cette interdiction, de plus en plus de personnes se font justice elles-mêmes.
C’est le cas de cet habitant de Brest, qui a eu un geste radical pour expulser une famille roumaine ayant pris possession de son petit immeuble de deux étages en 2023.
« Je n’avais pas d’autre solution »
À l’époque, le propriétaire s’était empressé de déposer plainte au commissariat dans l’espoir de récupérer son bien, sans succès.
Face à cette situation, l’homme avait tenté de négocier avec les occupants illégaux en leur proposant 2000 euros. Cette fois encore, le recours s’est avéré inefficace, et le propriétaire des lieux s’est retrouvé dans une impasse.
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Tout a basculé le 12 octobre 2024 lorsque les squatteurs ont dû se rendre en Roumanie pour assister à un enterrement.
Comme le rapporte le site Maisons & Travaux, le Brestois s’est rendu sur place avec des masses et des barres à mine dans le but de détruire l’intérieur de son habitation, afin de rendre les logements inhabitables.
Le moins que l’on puisse dire, c’est que le propriétaire est arrivé à ses fins puisque ce dernier a démoli le plancher du premier étage, les escaliers, ainsi que les réseaux d’eau et d’électricité, détaillent nos confrères du Figaro.
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« Je n’avais pas d’autre solution. Je passe devant tous les jours et je me suis aperçu qu’il n’y avait personne. J’ai donc écarté leurs affaires et commencé les travaux », avait raconté l’homme auprès du média Télégramme.
Avant d’ajouter :
« Ces familles ont déjà squatté trois ou quatre autres logements dans le quartier et personne ne fait rien ! ».
Le propriétaire ne regrette pas son geste
À leur retour, les squatteurs - une famille de neuf personnes - ont retrouvé leurs affaires éparpillées dans la rue. Ils ont été pris en charge par les services sociaux de la commune.
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De son côté, le propriétaire ne regrette pas son geste :
« Même avant que je le casse, ce logement était insalubre et présentait des risques de sécurité et pour la santé », a-t-il déclaré.
En détruisant son logement pour faire fuir les squatteurs, ce dernier s'expose à une peine de trois ans d'emprisonnement et 30 000 d'amende, indique Le Télégramme.