À bord d’un TGV inOui, Hugues a été victime d’une grande injustice. Il a accepté d’échanger sa place avec un autre voyageur qui voulait être assis à côté de son fils et pour cela, il a écopé d’une amende de 270 euros.
Ce lundi 4 mars, un TGV inOui faisait la liaison entre Paris et Lyon. Hugues, un jeune homme âgé de moins de 27 ans, se trouvait à bord lorsqu’un homme est venu le voir pour lui demander s’il accepterait d’échanger sa place avec lui pour qu’il puisse être assis à côté de son fils. Hugues a immédiatement accepté et est passé en première classe alors qu’il se trouvait en seconde.
Bien qu’il ait fait preuve de gentillesse, Hugues n’a pas été récompensé pour son geste. Au contraire, il a été contrôlé par les agents du train et a écopé d’une amende de 270 euros : 140 euros pour “insuffisance de perception”, 80 euros d’indemnité forfaitaire et 50 euros de frais de dossier appliqués si l’amende n’est pas réglée dans l’immédiat.
Une amende de 270 euros
Titulaire d’un abonnement Max Jeunes, qui permet aux 16-27 de prendre le TGV en illimité pour 79 euros par mois, Hugues n’avait pas le droit de s’asseoir en première classe.
“Le motif retenu est absence de titre de transport, ce qui est faux et facilement démontrable. Les agents de bord ont menacé de résilier mon abonnement et d’appeler les flics”, a souligné Hugues.
De son côté, le père qui a échangé sa place avec Hugues n’a pas été verbalisé, mais il a tenté de défendre ce dernier, en vain.
“On a discuté à quatre pendant 40 minutes dans la voiture-bar mais les contrôleurs sont restés inflexibles. Lors des contrôles, j’avais pourtant proposé de retourner à ma place attitrée en 2ème classe, mais ils ont refusé. De plus, il ne m’ont pas laissé me défendre lors du procès-verbal : sur le récépissé, la partie “commentaire du contrevenant” est vide. Personne n’a été lésé dans l’histoire, toutes les places ont été payées, mais à cause de deux cowboys qui se croient au Far West, la SNCF se fait encore plus détester”, a affirmé Hugues.
Des excuses de la SNCF
En plus de contester son amende, Hugues a raconté sa mésaventure sur X. Son histoire a beaucoup fait parler puisqu’elle a totalisé 5 millions de vues et 5 000 partages en moins de 24 heures sur le réseau social.
Ce bad buzz est remonté aux oreilles de la SNCF et Hugues a finalement été contacté ce mardi matin par un responsable de la compagnie ferroviaire qui s’est excusé pour cette mauvaise expérience et a assuré que la contravention serait annulée.