Une défaillance dans l’enregistrement des caméras de surveillance de l’établissement a laissé croire au magasin que l’acheteuse avait passé dix heures sur le parking. Ce qui est interdit.
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Emily, une Britannique âgée de 47 ans, n’a pas compris lorsqu’elle a reçu par courrier une amende de l'enseigne Tesco. Aucun tort répréhensible comme le vol ou l’arnaque n’est à reprocher à Emily si ce n’est d’être venue deux fois dans le magasin.
Comme elle le raconte au Mirror, Emily s’est rendue au supermarché de Tesco, à Douvres, en Angleterre. Ce jour-là, la Britannique y est allée deux fois après avoir oublié quelques provisions sur sa liste.
Mais aux yeux de l’enseigne et surtout de ses caméras de surveillance, Emily n’a jamais quitté le parking.
« Nous sommes traités comme des criminels »
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Les caméras de surveillance du parking de Tesco scannent les plaques d’immatriculation des voitures à leur arrivée et à leur sortie. Sauf que, lorsqu’Emily est partie du parking pour la première fois, sa voiture est passée sous le radar des caméras.
Puis, lorsqu’Emily est revenue la seconde fois, elle n’a pas été enregistrée non plus. Mais lorsqu’elle a quitté le parking pour de bon, les caméras ne l’ont pas loupée. Seulement, le magasin a considéré que la cliente était restée stationnée sur le parking pendant dix heures, ce qui est interdit chez Tesco.
Emily a donc reçu une amende de 35 livres (39 euros) pour stationnement excessif. La cliente n’a pas manqué de faire part de sa colère : « Nous sommes traités comme des criminels, raconte-elle au Mirror qui l'interrogeait. Je suis profondément déçue par Tesco, je n’y retournerai plus jamais. J’irai désormais faire mes courses chez Lidl ».
Lorsqu’elle a voulu contester son amende, voici ce que l’enseigne lui a répondu : « Lorsque mon mari a appelé Tesco, on lui a dit ‘nos caméras ne mentent pas’. Nous avons été accusés de mensonges », s’insurge Emily. « Les gens doivent savoir. Ils pourront ainsi avoir le choix de faire leurs achats dans un endroit qui ne leur infligera pas d’amende s’ils s'y rendent plus d’une fois par jour ».
L’amende d’Emily a été annulée après que l’enseigne a été contactée par le média anglais, présentant dans le même temps ses excuses.
