Une Britannique, qui prétendait que sa maladie l’empêchait de se tenir debout, a été a aperçue en train de courir des marathons. Résultat : elle a été condamnée à une peine de prison.
Voilà ce qu’on appelle «se faire prendre la main dans le sac». Une Britannique, qui réclamait plus de 23 000 euros d’allocations pour une sclérose en plaques « sévère », a été prise en flagrant délit de mensonge après avoir été aperçue en train de courir des marathons.
Sara Morris, 49 ans, est une mère de famille originaire de Stone, une ville située dans le Staffordshire, en Angleterre. Comme le précise Metro, la quadragénaire a exagéré les symptômes de sa maladie pour toucher une pension d’invalidité plus importante.
Crédit Photo :Sara Morris / Instagram
Toujours selon quotidien britannique, Sara Morris aurait reçu un trop-perçu de 20 528,83 livres sterling (environ 24 394,69 euros) entre le 20 octobre 2020 et le 25 avril 2023.
Au cours de cette période, celle qui prétendait que sa maladie l’empêchait de se déplacer correctement a participé à plusieurs courses à pied et marathons.
Toujours selon Metro, le département du Travail et des Retraits (DWP) a rapidement découvert le pot aux roses :
«Le DWP a obtenu des photographies de la défenderesse et des publications sur Facebook prises par Mme Morris elle-même. Elle avait participé à des marathons, des courses à pied et des courses d’orientation», a déclaré le procureur Regan Walters lors du procès.
Crédit Photo : Sara Morris / Instagram
Elle a franchi le seuil de la malhonnêteté
Le magistrat a révélé que l’accusée avait reçu de l’aide dans presque tous les aspects de sa vie. En 2020, Sara Morris a faussement affirmé que son état affectait gravement sa vie quotidienne.
Elle a déclaré qu’elle avait des problèmes d’équilibre, qu’elle ne pouvait pas se tenir debout devant la cuisinière et qu’elle avait dû mal à sortir du bain sans aide.
Pour Regan Walters, la prévenue a amplifié ses problèmes de santé tout au long de la procédure de demande d’indemnisation.
Crédit Photo : Sara Morris / Instagram
De son côté, Paul Cliff, le représentant de Sara Morris, a déclaré que la sclérose en plaques avait été diagnostiquée chez sa cliente en 2005. Il a rappelé que les manifestations de la maladie peuvent changer et fluctuer avec le temps.
Toutefois, il a reconnu que la femme a «franchi le seuil de la malhonnêteté». Au cours de l’audience, l’avocat a expliqué que Sara Morris n'avait pas bénéficié d'un style de vie somptueux grâce à l'argent supplémentaire et que son mariage s'est brisé en 2020.
«Elle a perdu sa maison en raison de problèmes financiers et luttait pour garder la tête hors de l'eau financièrement. Elle a confié que la course à pied était l'un des moyens qu'elle utilisait pour essayer de gérer sa sclérose en plaques».
Crédit Photo : Sara Morris / Instagram
Le moins que l’on puisse dire, c’est que ces justifications n’ont servi à rien. En effet, Sara Morris a été condamnée à huit mois de prison.
Pour le moment, on ignore si la femme va devoir rembourser les trop-perçus.