Les tendances qui naissent sur le net sont en général amusantes, inoffensives ou parfois simplement stupides. La dernière qui agite les réseaux sociaux ne fait pas partie de ces catégories, tant elle est répugnante.
Au Japon, c’est carrément un problème national tant elle traumatise la population. Son nom, le « Baito tero ». « Baito » signifiant « travail à temps partiel » et « tero », « terrorisme ».
Pour simplifier, il s’agit d’un acte répugnant, le plus souvent commis par un employé à temps partiel (que cela soit d’un fast-food ou d’une chaîne de restaurant), sur des produits alimentaires. Bien évidemment, tout cela est filmé puis publié sur les réseaux sociaux.
Pour vous donner une petite idée du concept, les employés se filment en train de frotter les aliments par terre ou de mettre des poils pubiens dans un plat au curry… Récemment, c’est un employé de Domino’s Pizza qui s’est filmé en train d’étaler sa morve dans une pâte à pizza dans une vidéo vue 25,8 millions de fois.
Une assurance pour couvrir les pertes d’affaires liées à la tendance
Au Pays du Soleil Levant, où la cuisine et son hygiène ont une place importante, c’est la catastrophe. Depuis l’affaire des « terroristes des sushis » l’année dernière, les actes de ce genre se multiplient. Il y a un an, des clients léchaient les sushis des restaurants et buvaient une partie des sauces soja avant de les remettre à disposition des clients.
バイトテロ "baito tero" un terme qui signifie "les terroristes du baito".
— Ryo Saeba - Japon XYZ (@Ryo_Saeba_3) February 13, 2024
De la même manière que la tendance du "sushi tero", ce sont des gens qui se filment pendant leur baito en faisant des conneries.
Le dernier en date ça se passe chez Domino's Pizza :pic.twitter.com/X7jD5TVw23
Il va sans dire que ces actes dégoûtants répugnent les Japonais qui n’osent plus se rendre dans ces quelques restaurants. Face à la stupeur nationale, l’enseigne de pizza avait présenté ses excuses et annoncé que les responsables seraient punis.
Les employés qui s'adonnent à ces pratiques risquent 3 ans de prison et une amende de 3000 euros. Pour contrer les pertes d’argent liées à cette tendance, les enseignes se pressent sur des assurances spéciales qui couvrent ce genre d'incidents.