Aujourd’hui, on vous emmène à la rencontre d’Océane, une ouvrière mytilicole passionnée par son métier. Une activité qui chouchoute l’un des produits de la mer préféré des Français.
À 20 ans, Océane a déjà trouvé le job de ses rêves. Cette amoureuse de la mer travaille comme ouvrière mytilicole. Nous l’avons suivie pendant une journée, au cours de laquelle elle nous a dévoilé les coulisses de sa profession exigeante.
Vous l’ignorez peut-être, mais la mytiliculture désigne l’élevage des moules, l’une des spécialités de l’aquaculture.
Comme elle nous le précise, la pétillante Océane a suivi une formation dans un lycée maritime. À l’époque, elle n’avait pas encore entendu parler du métier d’ouvrier mytilicole. C’est son papa qui lui a soufflé l’idée. Une révélation pour la jeune femme :
«J’ai tout de suite accroché, c’est un beau métier», explique-t-elle.
Aujourd’hui, elle travaille dans une exploitation, qui élève des moules de Bouchot de la baie du Mont-Saint-Michel.
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Un métier gratifiant
En tant qu’ouvrière mytilicole, Océane a plusieurs missions. Dès son arrivée sur son lieu de travail, elle se dirige vers la chaîne de tri pour passer au crible les moules. Une tâche qui demande de la rigueur et de la précision :
«On va laver un certain nombre de moules et on va enlever tout ce qui est cassé (…) pour laisser ce qu’il y a de mieux pour le client».
Une fois cette étape terminée, direction les bassins de production de moules, où Océane installe des filets sur des pieux afin de préserver les moules des prédateurs. Une activité en plein air qui lui permet d’admirer le paysage.
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Si elle reconnaît que sa profession est difficile, Océane ne l’échangerait pour rien au monde.
«Ça a toujours été une passion (…) Je me suis pris d’affection pour ce métier pour le paysage et la cohésion d’équipe».
De plus, la jeune travailleuse est fière d’offrir des produits de la mer de qualité aux Français.
«On a de bons produits, on sait d’où ça vient. Je trouve ça gratifiant de pouvoir nourrir la population».
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À travers son témoignage, Océane rappelle aussi l’importance de son métier.
«On a un produit qu’on travaille, qu’on protège, qu’on élève. Quand on voit le bonheur des gens qui le mangent, c’est incroyable. On se dit ‘’ouais, on a bien fait notre travail’’».
La filière des cultures marines joue un rôle très important dans l’économie française, et offre des métiers qui ont du sens à la jeune génération.
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