À 45 ans, elle retourne vivre chez ses parents et ne regrette pas son choix

Retourner vivre chez ses parents à l’âge adulte n’est pas une expérience facile et provoque parfois un sentiment d’échec. Une enseignante ayant regagné le domicile familial après son divorce ne partage pas ce point de vue, et explique pourquoi dans un témoignage.

Lorsque son mariage prend fin, après 19 ans de vie commune, Laurel Collins, une enseignante américaine, décide de retourner vivre chez ses parents à l’âge de 45 ans. Une situation temporaire qui lui permettra de rebondir. Mais tout ne s’est pas déroulé comme prévu. Alors que l’année 2023 arrive à grands pas, Laurel Collins vit toujours chez ses parents. Dans un témoignage publié dans le HuffPost, la quinquagénaire révèle pourquoi elle a décidé de rester.

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Trouver un équilibre pour mieux s’entendre

Dans un premier temps, l’enseignante explique que la cohabitation n’a pas été de tout repos : «Vivre avec eux a été un exercice de patience (…) Ils ont leurs bizarreries, mais j’ai aussi les miennes».

Par chance, toute la maisonnée a réussi à trouver un équilibre au fil du temps : «C’est peut-être un peu chaotique, mais nous fonctionnons bien ensemble, nous nous aidons, nous nous inspirons et nous nous félicitons mutuellement», a confié l’Américaine de 51 ans.

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Et le moins que l’on puisse dire, c’est que sa situation n’est pas exceptionnelle. Comme le précise le média américain, «la proportion d’Américains vivant dans un foyer multigénérationnel a presque quadruplé au cours de ces dernières années».

Une vie sentimentale compliquée

Évidemment, le fait de vivre chez ses parents a des conséquences sur la vie amoureuse de la quadragénaire : «Les rendez-vous ? C’est plus compliqué en raison du manque d’intimité».

Toutefois, elle a su s’adapter à cette nouvelle configuration : «J’aime l’idée de prendre le chemin le plus lent et d’apprendre à mieux connaître les partenaires potentiels avant de les présenter à toute la famille qui vit sous un même toit», a-t-elle expliqué.

Avant d’ajouter : «Si je trouve un partenaire, je ferai peut-être un choix différent. Mais pour l’instant, je reste, car la possibilité d’être présente dans la vie quotidienne de ceux que j’aime est bien meilleure que de faire cavalier seul». À noter que sa petit soeur âgée d’une quarante d’années a regagné le domicile familial.

Source : Marie-France
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