À 63 ans, elle n'a d'autre choix que de vivre dans une chambre de... 6m2, louée 460 € par mois

Une sexagénaire, en grande précarité, se retrouve aujourd'hui dans une situation délicate. 

La crise du logement est telle de nos jours, que certains sont prêts à tout pour avoir un toit. Certains propriétaires peu scrupuleux le savent pertinemment et n'hésitent pas à proposer des biens insalubres, qu'ils louent à des prix exorbitants.

Ces marchands de sommeil ne reculent devant rien et profitent allègrement de la détresse de leurs locataires.

Illustration à Paris, où une femme, âgée de 63 ans, loue actuellement un minuscule logement pour une somme faramineuse.

Une chambre insalubre, dans un appartement de ParisCrédit photo : iStock

Cette sexagénaire loue une chambre de 6m2 pour... 460 € par mois

Serveuse à mi-temps, cette sexagénaire - que nous appellerons Pauline - n'a pas réussi à trouver un logement décent, racontent nos confrères de BFM TV. Il faut dire qu'avec un maigre salaire de 775 euros par mois, elle n'a jamais été en mesure de se loger à Paris, étant donné les prix du marché en vigueur dans la capitale.

Désespérée à l'idée de trouver un toit, elle n'a finalement eu d'autre choix que de se rabattre sur une petite chambre, qu'elle loue 460 euros par mois. D'une superficie de 6m2 seulement, ce bien - situé dans le très chic 16e arrondissement - n'a de logement que le nom. Minuscule, il comporte en effet le strict minimum malgré son prix exorbitant (76 euros du m2). De plus, les toilettes sont sur le palier et la chambre n'a ni lit, ni chaise. Quant au bail, inutile de vous dire qu'il est illégal, car la surface minimum proposée à la location doit être de 9m2 en France.

« L'hiver, il ne fait pas très chaud et l'été il fait très chaud. Parfois, je ne dors pas (...). J'ai peur de tomber malade (...) Pour l'instant, je n'ai pas le choix mais j'espère pouvoir être aidée pour trouver rapidement » (Pauline)

Combative, Pauline attend désormais de pouvoir trouver une solution de repli. Mieux, sa situation pourrait bien connaître une issue heureuse dans les semaines à venir, d'autant que son logement a été reconnu officiellement comme insalubre par les autorités. Par conséquent, elle n'est dorénavant plus dans l'obligation de verser son loyer à son propriétaire véreux.

Façade d'immeubles parisiensCrédit photo : iStock

Pour rappel, près de 2,9 millions de personnes vivraient dans des conditions similaires en France, selon le rapport 2024 de la Fondation Abbé Pierre sur le mal-logement.


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Au sujet de l'auteur :

Évoluant dans la presse web depuis l’époque où celle-ci n’en était encore qu’à ses balbutiements, Mathieu est un journaliste autodidacte et l’un de nos principaux rédacteurs. Naviguant entre les news généralistes et les contenus plus décalés, sa plume s’efforce d’innover dans la forme sans jamais sacrifier le fond. Au-delà de l’actualité, son travail s’intéresse autant à l’histoire qu’aux questions environnementales et témoigne d’une certaine sensibilité à la cause animale.