Focus sur un jeune adolescent qui ne parvient pas à trouver une école, car l'une de ses caractéristiques physiques n'est pas acceptée par bon nombre d'entre elles.
Certains règlements intérieurs imposés par les établissements scolaires sont si stricts qu'ils en deviennent parfois ridicules en imposant des directives discriminantes envers les enfants.
Un constat amer que Farouk James et sa famille subissent au quotidien.
Âgé de 12 ans, ce jeune adolescent britannique de Londres éprouve en effet toutes les peines du monde à trouver une école qui l'accepte, car ses cheveux sont... trop longs, explique ainsi le site Brightside.
Crédit photo : @faroukjames / Instagram
Les écoles ne veulent pas de lui à cause de ses... cheveux
Farouk possède, il est vrai, une véritable crinière à faire pâlir tous les rois de la jungle. Une jolie tignasse frisée immensément longue, qui lui assure d'ailleurs une petite célébrité sur les réseaux sociaux tout en lui permettant également de faire un peu de mannequinat à ses heures perdues.
Mais ses longs cheveux ne plaisent pas à tout le monde, à tel point que certaines écoles, où le jeune garçon a postulé, lui ont carrément conseillé de les couper avant de s'inscrire. Cette situation exaspère sa maman, qui souligne que la question ne se poserait même pas si son fils était une fille.
Crédit photo : @faroukjames / Instagram
La mère de famille dénonce cette discrimination et prône davantage d'inclusivité en rappelant à qui veut l'entendre que « les cheveux n'ont pas de sexe ». C'est d'ailleurs le mantra qui apparaît sur le compte Instagram de l'enfant.
Crédit photo : @faroukjames / Instagram
Ce combat n'est pas une nouveauté pour Bonnie James qui a déjà dû faire face au scepticisme et aux remarques discriminatoires avec son premier fils, le grand frère de Farouk, aujourd'hui âgé de 23 ans. Lorsqu'il était enfant et adolescent, ce dernier arborait en effet des coupes jugées trop courtes par ses chefs d'établissements, ce qui avait le don d'exaspérer sa maman, laquelle pensait que les mentalités évolueraient avec le temps. Mais il n'en est rien.
Crédit photo : @faroukjames / Instagram
Crédit photo : @faroukjames / Instagram
Bonnie James regrette aujourd'hui que les règlements intérieurs, concernant l'apparence des enfants, n'aient pas évolué et elle refuse que son enfant soit dans l'obligation de couper ses cheveux pour continuer sa scolarité. C'est pourquoi elle a lancé une campagne virale pour essayer de faire bouger les choses, avec le soutien de nombreux parents confrontés au même problème, notamment ceux dont les enfants ont des dreadlocks ou encore des coiffures afros.
« Nous sommes en train de constituer une véritable équipe que nous appellerons la "Génération Mane". Nous allons nous battre jusqu'à ce que ces règles soient modifiées. Et ce à l'échelle mondiale, pas seulement au Royaume-Uni », prévient la mère de famille, déterminée.
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