Une faille dans le stationnement permet aux usagers de la route d'échapper à certaines amendes. Précisions.
Vous l'avez peut-être remarqué, mais il existe une faille dans laquelle de nombreux automobilistes se sont faufilés afin d'éviter d'avoir à payer des sommes exorbitantes pour stationner leur véhicule, à Paris.
Depuis plusieurs semaines maintenant, des dizaines de milliers d'usagers de la route utilisent en effet les tickets de stationnement dédiés aux personnes handicapées pour se garer gratuitement dans les rues de la capitale.
Comme le révèlent nos confrères du Parisien, cette technique permet d'échapper à la vigilance des voitures de contrôle automatiques.
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Cette faille dans le stationnement profite à de nombreux automobilistes
Cette faille évite ainsi aux fraudeurs de payer les tarifs de stationnement, jugés beaucoup trop élevés par certains usagers parisiens.
« Je prends un ticket handicapé qui offre le stationnement dans toutes les rues de Paris pour vingt-quatre heures. C’est un copain policier qui m’a donné l’astuce il y a un peu plus d’un mois. Avant, je garais mon scooter avec la plaque tournée vers les trottoirs », détaille ainsi un usager, interrogé par le Parisien.
Les journalistes du quotidien francilien ont par ailleurs mené leur petite enquête sur le sujet en parcourant les rues. Ils ont découvert, non sans surprise, que cette technique était très répandue. « Sur près d’un millier de pare-brises scrutés, plus d’une centaine de véhicules ont apposé un ticket "tarif handi" » sans présenter de carte mobilité inclusion, ou carte handicap, peut-on lire ainsi dans l'article.
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Comment expliquer cette augmentation des fraudes ?
Comme précisé plus haut, tout part des voitures de contrôle automatique, qui jalonnent les rues de Paris depuis 2018. Surnommées les « sulfateuses », ces dernières contrôlent les stationnements à distance, à l'aide du système Lapi (lecture automatisée de plaques d’immatriculation) sans jamais s'arrêter. Problème, les personnes au volant de ces véhicules n'en descendent jamais. Il n'y a donc aucun contrôle humain qui permettrait de s'assurer de la présence ou non d'une carte mobilité inclusion justifiant un ticket handicap.
Une faille relevée par beaucoup d'automobilistes qui en profitent ainsi au nez et à la barbe de la mairie, laquelle demeure (pour l'instant) impuissante.