Ancienne doyenne de l'humanité, l'Italienne Emma Morano - aujourd'hui décédée - avait une drôle de routine culinaire qui pourrait expliquer bien des choses.
Quel est le secret de la longévité ?
Nombreux sont ceux qui se posent la question, sans pour autant trouver la réponse. Il faut croire que nous sommes tous différents et qu'il n'existe aucun remède miracle pour contrer les effets de la vieillesse. Chacun semble avoir son petit rituel en se persuadant que celui-ci fera son effet.
C'est du moins ce que l'on constate en observant les routines parfois surprenantes de certains centenaires.
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Les œufs, le secret de longévité d'Emma Morano, morte à 117 ans ?
Prenons par exemple le cas d'Emma Morano, ex-doyenne de l'humanité. Décédée le 15 avril 2017, cette Italienne avait ainsi la particularité de ne manger qu'un... seul et même repas au quotidien. Une habitude culinaire qui aura manifestement porté ses fruits puisqu'elle a vécu jusqu'à l'âge canonique de 117 ans.
Née le 29 novembre 1899 à Civiasco dans le Piémont, au nord de l'Italie, Emma Mornao s'était confiée sur cette routine si particulière à l'automne 2016, quelques mois avant sa mort.
Interrogée à l'époque par la BBC, la centenaire attribuait sa longévité à sa bonne génétique, mais aussi et surtout à son régime alimentaire quotidien. Pendant plus de 90 ans, Emma - qui travaillait comme ouvrière textile - a ainsi mangé trois œufs par jour, dont deux crus, sur les conseils d'un médecin. Ce dernier lui avait aussi suggéré de manger très peu de viande.
Une drôle d'habitude, qui n'est pas sans rappeler celle adoptée par certains sportifs.
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Au-delà des œufs et de leurs protéines, Emma considérait par ailleurs que sa vie de célibataire avait également pesé dans la balance. Un célibat qu'elle avait d'ailleurs choisi après mûre réflexion.
À l'âge de 37 ans, elle avait en effet eu la force et le courage de quitter son mari violent, une année seulement après la perte de leur enfant, mort en bas-âge. Suite à cette expérience douloureuse, Emma n'avait donc plus jamais fréquenté d'homme, car elle ne voulait « pas être dominée par qui que ce soit », avait-elle raconté dans les colonnes du New York Times.
Fidèle à ses principes et à son hygiène de vie, Emma aura vécu heureuse et en bonne santé jusqu'à la fin de sa longue existence.
