« Je l'ai aimé » : elle se fait implanter le mauvais embryon lors d'une FIV... et accouche du bébé d'un autre couple

Aux États-Unis, une femme a reçu le mauvais embryon lors d’une fécondation in vitro. Face à cette situation, elle a porté plainte contre la clinique de fertilité.

Pendant plusieurs mois, Krystena Murray, une Américaine de 38 ans, a élevé un enfant qui n’était pas le sien.

Comme le rapporte CBS News, cette habitante de Savannah (Géorgie) a porté plainte contre sa clinique de fertilité, après avoir découvert que celle-ci lui avait implanté le mauvais embryon pendant une FIV (fécondation in vitro).

C’est au cours de son accouchement que cette photographe de mariage a appris la mauvaise nouvelle. En effet, la patiente s'est rendu compte que quelque chose n'allait lorsqu'elle a donné naissance, en mai 2023, à un bébé afro-américain.

Crédit Photo : iStock

La plainte, déposée ce mardi 18 février, révèle que le nourrisson ne correspondait pas à l’apparence du donneur de sperme que Krystena Murray avait choisi car celui-ci lui ressemblait à un homme « blanc et blond ».

« C’est le péché capital des cliniques de fertilité que de transférer le mauvais embryon à l’une de leurs patientes. Cela ne devrait jamais arriver », a indiqué Adam Wolf, l’avocat de la victime.

«Une erreur sans précédent»

Interrogée par nos confrères, la plaignante décrit son accouchement « comme le moment le heureux de sa vie » mais aussi « le plus effrayant ».

Très vite, un test ADN a confirmé que la trentenaire avait porté l’enfant d’un autre couple. Celle-ci a donc été contrainte de rendre le petit garçon à ses parents biologiques. Au moment des faits, le bébé était âgé de cinq mois.

« Je l’ai fait grandir, je l’ai élevé, je l’ai aimé. Je ne le voyais pas différemment que s’il était le mien, mon propre embryon génétique », a confié Krystena Murray auprès du média américain.

Une femme enceinteCrédit Photo : iStock

Aujourd’hui, la patiente et son avocat pointent du doigt des négligences commises par la clinique et le médecin en charge du laboratoire d’embryologie. De plus, les ovules de la femme restent introuvables. Adam Wolf réclame des dommages et interêts à hauteur de 75 000 dollars (près de 72 000 euros) et un procès devant un jury.

De son côté, l’établissement a déclaré dans un communiqué « regretter profondément la détresse causée par une erreur sans précédent qui a entraîné une confusion dans le transfert d’embryons ».

Illustration montrant une fécondation in vitroCrédit Photo : iStock

D’autre part, la clinique a révélé que cet « événement isolé » a fait l’objet d’un « examen approfondi ». Des mesures de protection supplémentaires ont été prises pour mieux protéger les patients.

Source : 20 Minutes
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