Alors que les JO débutent dans quelques jours, les réservations se font attendre dans les petits hôtels parisiens.
C'est un sujet que l'on a déjà évoqué, mais qui continue de faire parler.
Alors qu'on leur avait fait miroiter de belles promesses d'enrichissement, avec l'organisation des Jeux olympiques, beaucoup d'hôtels de Paris n'affichent toujours pas complets à trois semaines du début des épreuves.
Et certains accusent le coup, à commencer par les petits hôteliers de la capitale, qui peinent à attirer les touristes, pourtant attendus en nombre.
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Des chambres toujours vacantes dans les petits hôtels parisiens
Aujourd'hui, la situation est telle que plusieurs établissements sont même dans l'obligation de baisser leurs tarifs pour essayer de limiter les dégâts, comme le révèlent nos confrères du Parisien.
« Ce mercredi 19 juin sur le site de réservations en ligne Booking, 4 nuits pour une « double » entre le 26 juillet, jour de la cérémonie d’ouverture et le 30 juillet, sont proposées à 797 euros au lieu de 986 euros dans un trois-étoiles bien noté du XIe arrondissement et 1 103 euros au lieu de 1 810 euros chez un confrère aussi bien classé dans les beaux quartiers du VIIIe », peut-on lire ainsi sur le site du quotidien francilien.
Malgré ces tentatives désespérées, plusieurs hôtels affichent toujours un taux d'occupation très éloigné des objectifs espérés. Pour l'heure, environ 70 % des chambres disponibles dans la capitale seraient d'ores et déjà réservées. Ce n'est certes pas énorme aux yeux des professionnels, mais c'est finalement assez proche de la situation observée à Londres lors des Jeux olympiques de 2012 (72 %).
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Il n'empêche, la désillusion est cruelle pour le secteur hôtelier qui pensait profiter de l'événement pour s'enrichir, quatre ans après la crise sanitaire du Covid qui a sérieusement ébranlé le milieu.
« Ça nous désole, ça aurait dû être un formidable boom. L’incroyable concurrence d’Airbnb nous a fait du tort alors que la prestation de service n’est pas la même », déplore David Zenouda, membre de l'Union des métiers et des industries de l’hôtellerie (Umih).
« Certains ont pu s’imaginer des choses dans un effet miroir, les grandes plates-formes de location de meublés ayant fait croire que les Parisiens allaient s’enrichir. Il ne fallait pas s’emballer », abonde sa collègue Véronique Siegel, présidente de la branche hôtellerie de l’Umih.
« C’est la douche froide (…) On était beaucoup plus optimistes. Peut-être qu’on a été gourmands », concède ainsi Hakim Allouche, patron de l’hôtel « le Relais du Marais », situé dans le IIIe arrondissement de la capitale.
Comme lui, de nombreux hôteliers ont certainement eu les yeux plus gros que le ventre à l'approche des Jeux olympiques. Il leur reste désormais peu de temps pour espérer augmenter leur taux d'occupation et limiter ainsi la casse.
Pour rappel, le prix moyen d’une chambre sur la période des Jeux olympique s’élève aujourd'hui à 381 euros dans la Métropole du Grand Paris. À titre de comparaison, il était de 522 euros en janvier dernier.