Vous voulez vivre la vie de château ? Cela tombe bien, celui-ci est en vente pour la modique somme de zéro euro.
C’est un coup dur pour les habitants de La Garde : une partie du château fort de la ville va fermer ses portes. Surnommé «le petit Versailles des Pyrénées», le site touristique n’ouvrira pas au public cet été, au grand dam de l’association Lé Castel.
Il faut dire cette organisation basée en Ariège s’est battue pour converser cet ancien château fort datant du XIe siècle. Désormais, les bénévoles n’ont plus le droit de faire visiter les ruines de la bâtisse pour des raisons de sécurité. Contacté par Ouest France, le président de l’association fait part de sa déception :
«Alors qu’on accueillait plus de 10 000 personnes chaque année… Ça marchait super bien», a-t-il déclaré.
Crédit Photo : golfoto66 / Instagram / Château de Lagarde
Comme le précise le quotidien régional, cette fermeture est due à la décision de la Direction régionale des affaires culturelles (Drac). Elle concerne la partie haute de l’édifice. À noter que la partie basse reste ouverte gratuitement.
«Si quelqu’un en veut, on l’offre»
Au cours de ces dernières années, l’association - qui compte une quinzaine de bénévoles - a fait tout son possible pour faire vivre le site. Pour ce faire, elle a mis en place des visites et de nombreuses associations.
Selon le président, ces activités ont permis de faire quelques travaux dans le château. Aujourd’hui, il ne comprend pas la décision de la Drac :
«On est dépités et en colère. On nous demande de faire des travaux sur le château mais il est mort !», a-t-il indiqué au site d’information. «C’est impossible ! Pour rendre le château totalement accessible, ou même simplement le cristalliser, il faudrait des millions d’euros».
Crédit Photo : Instagram / Château de Lagarde
Vous l’ignorez peut-être, mais le château de Lagarde est classé monument historique. La bâtisse a connu son lot d’épreuves dans le passé puisque cette dernière a été pillée et vandalisée pendant la Révolution française.
Alors que son avenir semble compromis, l’association tente de trouver des solutions : «Si quelqu’un en veut, on l’offre», propose le président de l’association, qui s’est vu offrir le château par l’ancienne propriétaire. Le hic ? Selon ses dires, le site est un véritable gouffre financier.