Selon une étude, de plus en plus de Français développent un goût prononcé, voire une addiction, pour les annonces et les visites de biens immobiliers. En faites-vous partie ?
Connaissez-vous le concept de pornographie immobilière ? Ce terme vient de l’anglais “real estate porn” et prend de plus en plus d’ampleur. Il s’agit d’une nouvelle pratique qui rendrait accros de nombreux Français selon une étude publiée par Se Loger. La pornographie immobilière désigne un engouement prononcé, voire une addiction, pour des annonces et des visites de biens immobiliers.
Concrètement, les personnes concernées consultent de manière impulsive les annonces immobilières et téléchargent des photos de biens, le tout sans pour autant avoir l’intention d’acheter. Certains Français vont même jusqu’à planifier des visites sans avoir de réel projet immobilier.
L’addiction aux annonces immobilières
Selon l’étude Se Loger, 70% des Français auraient déjà visité un portail immobilier sans projet particulier et 2 Français sur 10 avouent le faire régulièrement. Les 18-34 ans seraient plus nombreux à regarder les annonces immobilières sans intention d’achat (78%). D’après l’étude, le but de ces personnes est généralement d’imaginer leur vie dans une maison ou un bien inaccessible.
Crédit photo : iStock
Il existe deux raisons qui ont pu provoquer un tel engouement. Tout d’abord, les réseaux sociaux : de plus en plus d’agences immobilières investissent dans des plateformes, comme Instagram, pour valoriser leur expertise et présenter leurs biens disponibles à la vente. Les émissions de télévision sur le sujet ont également contribué à ce phénomène comme “Maison à vendre”, “Recherche appartement ou maison” ou encore “Déco”.
Si chaque personne est libre de consulter des annonces immobilières si elle le souhaite, ce phénomène pourrait devenir un véritable problème pour les agents immobiliers, qui perdraient du temps à faire visiter des biens à des personnes non intéressées. Pour contrer cette tendance, certains professionnels de l’immobilier adaptent leurs pratiques et n’hésitent pas à poser des questions plus ciblées lors des entretiens avant la visite afin de ne pas perdre de temps.