Une conductrice de Charente se retrouve dans une situation délicate après avoir reçu plusieurs amendes de stationnement pour des infractions qu'elle n'a jamais commises. Détails.
Sylvie Lavaud est aujourd'hui dans une impasse.
Âgée de 58 ans, cette habitante de Malleville, en Charente, est dans l'obligation de payer plusieurs amendes de stationnement dans les plus brefs délais sous peine de voir son mobilier saisi par les huissiers. Rien de bien choquant à première vue, à ceci près qu'elle n'a commis aucune des infractions qui lui sont reprochées.
Depuis maintenant plusieurs années, cette ouvrière viticole est en effet victime d'une cruelle et injuste usurpation de plaque d'immatriculation. Une escroquerie que l'on appelle communément une « doublette ».
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Elle doit payer 6 400 euros d'amende pour des infractions qu'elle n'a pas commises
« Vous êtes redevable de la somme de 6 400 euros. […] À défaut de règlement avant le 27 mars 2024, la saisie effective de vos meubles sera pratiquée, même en votre absence », lui a ainsi signifié la Direction générale des finances publiques dans un récent courrier menaçant.
Son calvaire dure déjà depuis 4 ans.
Tout commence un beau jour de 2018 lorsque Sylvie reçoit une amende de stationnement dressée dans le... XVIIIe arrondissement de Paris. Problème, l'automobiliste n'a jamais mis les pieds dans la capitale. Depuis, elle a reçu... 63 autres amendes similaires et doit aujourd’hui une somme considérable à l'État.
Elle a bien porté plainte auprès de la gendarmerie de Châteauneuf pour « usurpation de plaque d’immatriculation » en décembre 2022 mais rien n'y a fait. Sylvie a même été jusqu'à fournir des attestations de son employeur, afin de prouver qu'elle ne se trouvait pas sur les lieux où son supposé véhicule aurait été verbalisé, en vain.
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Si elle a depuis changé sa plaque d'immatriculation, Sylvie reste néanmoins toujours redevable de ces amendes qui ont toutes été majorées.
Déterminée à prouver son innocence, elle refuse de payer ces PV et espère désormais obtenir gain de cause.