Ces 2 questions anodines peuvent révéler des signes d'Alzheimer, selon un neurologue

Auteur d’un livre intitulé “Comment prévenir la démence ?”, un neurologiste révèle notamment deux séries de questions à se poser lorsque l’on suspecte un proche d’être atteint de la maladie d’Alzheimer.

La maladie d’Alzheimer, c’est comme une chape de plomb qui peut s’abattre sur n’importe qui. Et ses prémices passent souvent malheureusement inaperçus, que ce soit pour la personne atteinte ou ses proches. En 2018, une étude américaine révélait que 58,7% des personnes âgées atteintes de démence probable n’étaient pas diagnostiquées ou ignoraient le diagnostic.

Dans l’esprit d’informer et de sensibiliser, le Dr Richard Restak, neurologue et auteur de plusieurs livres sur la santé, a publié un livre intitulé “Comment prévenir la démence ?”. Il y livre les clés permettant aux personnes d’identifier les signes annonciateurs d’une démence, et notamment de la maladie d’Alzheimer.

Parmi ses clés, il met en lumière deux séries de questions que chacun peut utiliser. Cette série de questions se base sur la supposition que la plupart des proches reconnaissent, avec l’âge adulte, un comportement prévisible et régulier chez quelqu’un d’autre. Ainsi, ils sont les mieux placés pour reconnaître une anomalie ou un changement dans les comportements.

Crédit photo : iStock

La première série de questions à se poser est la suivante : “La personne montre-t-elle un changement dans son comportement habituel ? La personne présente-t-elle des difficultés de mémoire récentes ? Montrent-ils un changement notable dans leur comportement habituel ?”.

Le neurologue précise qu’un comportement dramatique ou hors du commun est toujours suspect car la plupart des gens, à l’âge adulte, “ont établi un répertoire comportemental distinct”.

Comment détecter des signes de démence ?

En cas de réponse affirmative à la première série de questions, la seconde série de questions est la suivante : “Si la réponse à l’une des questions précédentes est oui, ce changement de comportement interfère-t-il avec la vie quotidienne, en particulier dans les relations avec les autres ?”.

Selon le Dr Restak, les “expressions répétitives et émotionnellement excessives (cris ou comportements encore plus agressifs, y compris les explosions physiques) augmentent rarement en fréquence au cours du vieillissement normal”. Chez les personnes atteintes de démence, ce type de manifestation peuvent cependant être “fréquentes et graves”.

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Si les réponses sont affirmatives pour ces deux séries de questions, le neurologue indique alors que la personne est généralement atteinte d’une démence ou d’une maladie psychiatrique qui peut être apparentée à une dépression sévère. En revanche, si la réponse est affirmative seulement pour la deuxième série de questions, cela signifie probablement que la personne souffre d’un déficit cognitif léger.

Quoiqu’il en soit, au moindre soupçon, il est toujours recommandé de consulter un médecin généraliste qui pourra réellement établir un diagnostic afin de confirmer, ou balayer vos doutes : “Un diagnostic permet d’aider les personnes présentant ces symptômes, ainsi que leurs familles et amis, à prendre leurs disposition pour se préparer à l’avenir”.

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