L'astéroïde qui pourrait percuter la Terre dans 150 ans à l'origine d'une découverte majeure

D’ici 150 ans, il y aura une infime chance pour qu’un astéroïde géant, nommé Bennu, puisse heurter la Terre. La NASA a reçu le premier échantillon provenant de l’objet céleste, révélant deux éléments essentiels à la création de la vie sur notre planète.

Ils attendaient ça avec impatience et ils ont été servis ! Surveillant étroitement la trajectoire de l’astéroïde Bennu, ils se sont aussi penchés sur sa composition. Devenu centre d’intérêt à la NASA, cet objet céleste l’est par sa taille et par son degré de menace pour notre planète.

En effet, selon les estimations des scientifiques, il existe une chance sur… 2700, soit… 0,037% de risque qu’il s’écrase sur notre Terre en 2182. On parle là d'un astéroïde plus grand que la France, en superficie, et qui détruire une surface plus grande que l'État du Texas !

Crédit photo : NASA

Malgré cette infime risque, sa nature à être proche de la Terre est une opportunité scientifique pour découvrir ce qui s’y cache. C’est en septembre que la mission Osiris-rex il y a quelques années déjà est revenue avec un échantillon datant de 2020.

Les premiers résultats ont été à la hauteur des attentes, comme le révèle Bill Nelson, patron de la NASA : “Les molécules d’eau et de carbone sont exactement le genre de matière que nous souhaitions trouver. Il s’agit d’éléments cruciaux dans la formation de notre propre planète, et ils vont nous aider à déterminer l’origine des éléments qui pourraient avoir mené à la vie”.

Crédit photo : NASA

De l’eau et du carbone prélevés sur Bennu

Sur les premières images dévoilées par la NASA, on y aperçoit notamment de la poussière et des morceaux noircis. Aux yeux des scientifiques américains, il s’agit de l’échantillon spatial le plus riche en carbone jamais rapporté sur Terre : “Nous avons choisi le bon astéroïde”. De son côté, l’eau est emprisonnée dans des minéraux hydratés, qui pourraient donc être la source de la présence d’eau sur Terre.

Cette découverte amène donc les scientifiques à penser que les astéroïdes seraient des objets célestes capables d’ensemencer la planète. Si son arrivée sur celle-ci peut être parfois apocalyptique, sa composition permettrait à la planète de revivre.

Crédit photo : NASA

Malgré son enthousiasme débordant, la NASA se donne encore deux semaines pour appréhender l’échantillon entier, qui contiendrait environ 250 grammes de matière. D’autant plus que la cargaison contiendrait une matière “bonus” puisque jusqu’à présent, l’équipe n’a pu analyser que la matière retrouvée à l’extérieur du mécanisme de collecte.

Un incident technique, ayant empêché le clapet de se refermer, a causé une fuite des résidus qui se sont accrochés à l’extérieur, sur la machine. L’échantillon principal, toujours à l’intérieur, préserve encore pour l’instant tous ses secrets.


VOIR TOUS LES COMMENTAIRES

author-avatar

Au sujet de l'auteur :

Journaliste