Le visage de Jack l'Éventreur découvert grâce à un test ADN 136 ans après l'affaire ?

Un chercheur passionné a mené l’enquête sur Jack l'Éventreur et tiré ses conclusions. Pour lui, l’identité du tueur en série ne fait plus aucun doute.

L’identité de Jack l’Éventreur a-t-elle enfin été découverte ? C’est ce que semble affirmer un chercheur qui se passionne pour l’affaire depuis plus de 30 ans, Russell Edwards. Dans les colonnes de The Express, lundi 7 octobre, le chercheur détaille les preuves qui l’ont mené à tirer cette conclusion. Il en profite pour tirer le portrait de son coupable présumé.

Depuis 136 ans, l’affaire de Jack l’Éventreur fascine les Britanniques et les curieux. Sauf que le meurtrier des cinq femmes assassinées entre août et novembre 1888 n’a jamais été arrêté. Ainsi, le mystère perdure. Jusqu’à maintenant.

Selon Russell Edwards, Jack L'Éventreur était Aaron Kosminski, un juif polonais qui avait émigré en Angleterre avec sa famille pour fuir la montée de l’anti-sémitisme en Europe de l’Est. Fruits du hasard ou non, Aaron Kosminski était à l’époque l’un des principaux suspects des enquêteurs.

Des indices retrouvés sur un objet lors d’une vente aux enchères

En 2007, Russell Edwards explique être tombé par hasard sur une vente aux enchères durant laquelle était vendu un châle de soie couvert de taches de sang et de sperme retrouvé au côté de la seconde victime, Catherine Eddowes, le 30 septembre 1888.

D’après le chercheur, le châle avait été récupéré par un officier qui l’avait donné en cadeau à son épouse. Cette dernière ne l’a jamais porté mais le châle est resté dans la famille durant des générations. Bien que sceptique, Russell Edwards a décidé de faire analyser l’objet.

Russell Edwards pense que le châle n'appartenait pas à la victime car elle était pauvre et ivrogne. Mais le design des fleurs et des tentures sur le châle semblait être celui produit à l'époque à Saint-Pétersbourg. Le chercheur a alors pensé à Aaron Kosminski, originaire de l’Empire russe.

Le suspect numéro un de la police s’en est sorti

Une de journal montrant le portrait supposé de Jack L'Éventreur Crédit photo : Russell Edwards/ Instagram

Après une longue série de tests ADN et l’aide de descendants, Russell Edwards a découvert une correspondance entre le sang et un descendant direct de la victime. Quant au sperme, une correspondance a été découverte avec l’un des descendants de la sœur d’Aaron Kosminski.

Pour Russell Edwards, plus de doute : Jack l’Éventreur était bien Aaron Kosminski. Un portrait du suspect a même été établi grâce aux photos de famille et un logiciel informatique, puis dévoilé dans la presse en début de semaine. Les archives suggèrent que Aaron Kosminski aurait été abusé par le nouveau mari de sa mère après le décès de son père. Une des raisons qui expliquerait les motivations du tueur si l’on en croit les spécialistes du comportement.

En 1888, le docteur Robert Anderson, chef du département des enquêtes criminelles de Londres, avait même désigné Aaron Kosminski comme principal suspect. Tandis que les enquêteurs pensaient qu’il avait une « grande haine envers les femmes [...] et avait de fortes tendances meurtrières ». Cependant, les policiers n’avaient pas voulu accuser un Juif, de peur d'assister à une montée de l’anti-sémistime dans le pays. Russell Edwards va même plus loin en indiquant que Aaron Kosminski a été protégé par les Francs Maçons, dont lui et son frère faisaient partie.

Aaron Kosminski a été interné à l'asile de Leavesden en 1894 où il est décédé en mars 1919 à 53 ans. 136 ans après les meurtres, le mystère vient-il d’être résolu ?


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Au sujet de l'auteur :

Pour Demotivateur, Camille met à profit ses compétences dans la rédaction web pour parler de sujets qui lui tiennent à cœur comme la cause animale, l’écologie ou encore l’art. Mais c’est surtout le divertissement et notamment le cinéma et les séries télé qui l’attirent. Chaque jour, Camille espère faire partager sa passion au plus grand nombre avec des articles riches et variés qui pourront plaire au lecteur.